Royaume-Uni, monarchie parlementaire, Grande-Bretagne, gouvernement, Chambre des Communes
Les Britanniques ont inventé le régime parlementaire. Aujourd'hui il l'est toujours : régime parlementaire moniste qui est classique c'est-à-dire non rationalisé (techniques prévues pour assurer la stabilité du gouvernement). C'est une monarchie parlementaire. Toute la vie politique est menée autour de la Couronne. Même si le parlement est toujours souverain, il n'est plus l'organe le plus puissant.
[...] Au départ, elle avait un droit de veto qui a disparu avec la coutume. Elles confèrent les titres de noblesse avec l'aval du premier ministre. Elle est le chef du Commonwealth. Elle prend part à des cérémonies officielles et elle est censée conseiller le premier ministre qu'elle rencontre tous les mardis. Ses avis ne lient pas le premier ministre. Pourquoi est-ce que la couronne a survécu ? A quoi sert-elle ? Le régime républicain est associé à la dictature du 17ème siècle. Le roi représente la permanence du pouvoir. [...]
[...] Les autres souhaitent une modernisation. La Chambre des Lords Elle a survécu car elle est perçue comme un élément d'équilibre. Elle n'a cependant presque plus de pouvoirs et n'a aucune légitimité démocratique. La Chambre des Lords est née entre le 13ème et le 14ème siècle ; elle représentait la noblesse et le haut-clergé. Jusqu'à récemment, ça n'a pas changé, sa composition était identique. Jusqu'en 1999, il y avait un millier de personnes divisées en 4 catégories : 700 lords héréditaires membres de la Chambre en vertu de leur titre 26 lords spirituels (haut-clergé) 12 lords légistes à peu près 300 lords nommés à vie par la reine sur proposition du premier ministre Plus de la moitié se désintéressaient de ce travail et n'assistaient plus aux séances. [...]
[...] Cette collaboration des pouvoirs repose sur une révocation mutuelle. Le Gouvernement est politiquement responsable devant la Chambre des Communes depuis le 19ème siècle : le Gouvernement a une obligation de rendre des comptes accountability), il doit bénéficier de la confiance de la Chambre des Communes. C'est une responsabilité collective, ils sont solidaires. Les délibérations du cabinet sont confidentielles. Cette règle a été suspendue en 1975 avec le référendum sur l'Europe. Il peut arriver qu'un membre du Gouvernement assure une responsabilité individuelle et soit contraint de démissionner. [...]
[...] Le premier ministre bénéficie d'une quasi-investiture populaire. Il continue de diriger son parti et les groupes parlementaires une fois en place. Il dirige son gouvernement, nomme et révoque les ministres, préside de son cabinet, arbitre les débats . C'est le chef de l'administration, des armées, il conduit les relations internationales. Pour le reste, le gouvernement dans son ensemble est collégial, solitaire et hiérarchisé. Au sommet, il y a le cabinet. C'est à peu près le comité directeur du Gouvernement ; il regroupe le premier ministre (ministre de la fonction publique) et d'autres personnes (le chancelier de l'échiquier qui est le ministre des finances : Gordon Brown ; le lord de chancelier qui est le ministre de la justice et le chargé des affaires constitutionnelles ; le secrétaire aux affaires étrangères : Margaret Beckett ; le secrétaire aux affaires intérieures ; le secrétaire d'État à la défense . [...]
[...] Certains spécialistes du droit constitutionnel disent qu'il y a une présidentialisation. Le premier ministre a une investiture populaire . Le Gouvernement reste collégial, le premier ministre ne peut rien faire seul, il ne peut pas se maintenir au pouvoir sans sa majorité parlementaire et son parti. Margaret Thatcher a eu un comportement très présidentiel ; Major était plus effacé, il avait un comportement plus parlementaire ; Blair a une conception personnelle du pouvoir. Par ailleurs, il faut prendre en compte le rôle des partis politiques. [...]
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