Rome et l'Empire

Thèmes abordés

Rome, institutions politiques romaines, établissement de la République, royauté, Empire d'occident

Résumé du document

D'après la tradition, la fondation de Rome date de 733-735 avant Jésus-Christ. Le sort exceptionnel de cette cité va lui permettre d'établir son autorité sur l'ensemble de la Méditerranée et d'instaurer sur cette partie du monde une paix jamais connue, la paix romaine “Pax Romana”.
Rome connut successivement la royauté, la république et l'empire mais ces grandes divisions ne correspondent pas aux transformations profondes qu'elle va traverser durant sa longue Histoire que l'on détermine comme s'agissant de l'Empire d'Occident avec la déposition de Romulus Augustule en 473 avant Jésus-Christ. L'Histoire de la civilisation romaine continue en Orient avec l'Empire Byzantin.

Extraits

[...] Le seul moyen d'arrêter un tribun était d'opposer l'intercition à un autre tribun. (Les tribuns (en latin tribunus) occupaient différentes fonctions dans la Rome antique. Le terme viendrait de Tribu, subdivision du peuple romain) Si quelqu'un s'attaque à un tribun, on lui confisque ses biens au profit du temple Plébéien. L'accès de la Plèbe à la magistrature : elle se fait en plusieurs étapes on pratique avec la Plèbe une politique d'assimilation. En réalité, la cité aura toujours un caractère aristocratique et cette nouvelle structures'explique par l'évolution économique, sociale, militaire de Rome par les conquêtes. [...]

[...] La note censurial (excès de luxe, traitrise . ) pouvait entrainer l'ignonimie (condamnation) et provoquer un renvoie du citoyen dans une trib u ou centurie où la voix compte moins. Le consulat fut probablement instauré au moment du passage à la République. Il s'agit d'une magistrature collégiale et fut ouverte en 367. Elle occupe la première place parmis les magistratures de la République. Les consuls étaient titulaires de l'imperium et disposaient du commandement militaire de l'armée et un contrôle sur la cité (pouvoir militaire et politique). [...]

[...] L'Histoire de la civilisation romaine continue en Orient avec l'Empire Byzantin. Vers 530 après Jésus-Christ, sous l'empereur Justinien (qui règne entre 527 et 565) l'Empire Byzantin se prolonge jusqu'à la chute de Constentinople en 1453. Certains auteurs considèrent que l'Antiquité se termine en 395 avec la séparation entre l'Empire Romain d'Orient et d'Occident. D'autres y inculpent la fin de l'oeuvre de Justinien. A partir de la fondation de Rome, jusqu'à la fin de l'Antiquité, trois types de règnes se sont succédés : La Royauté qui se prolonge jusqu'à l'expulsion des rois en 503 avant Jésus-Christ. [...]

[...] Les consuls sont gardiens de l'ordre public, répriment les troubles et font la police sur les étrangers. La Préture est la magistrature qui dispose de l'imperium comme les consuls mais à un degrès inferieurs. Il s'agit d'une magistrature essentiellement judiciaire. Le préteur est chargé de l'organisation des procès. A partir de 242 avant Jésus-Christ, un second préteur est créé, chargé des procès mettant en cause les étrangers. Comme les consuls, le préteur peut exercer le commandement militaire, gouverner les provinces et convoquer les assemblées curiates et le Sénat. [...]

[...] Ils organisaient les fêtes. Les questeurs (autre type de magistrats inférieurs) étaient chargés de la garde du Trésor et avaient la potestas mais pas l'imperium. Toutes ces magistratures sont ordinaires (inférieures et supérieures). Il existe une magistrature extraordinaire : la dictature. En cas de péril exterieur, il était possible de donner à une personne les pleins pouvoirs. Le dictateur était nommé par les consuls pour une période de six mois, période durant laquelle il a les pleins pouvoirs. Les magistrats étaient au nombre de 28 ( 2 consuls préteurs édiles tribuns de la Plèbe questeurs auxquels il faut ajouter tous les cinq ans 2 censeurs. [...]