L'ordre politique et social contesté reste ferme : seule une crise peut l'ébranler.
Les Etats généraux ont besoin d'argent, ils s'érigent en Assemblée nationale constituante.
Le 14 juillet 1789 la Bastille est prise : capacité du peuple à imposer sa volonté.
La royauté change deux traits de son pouvoir absolu :
- Le pouvoir viendra de la nation.
- Le droit de dire la loi dépendra d'un texte constitutionnel.
L'ordre social est bousculé. En Juillet 1789 : « Grande Peur » traverse la France rurale.
La nuit du 4 août 1789 la décision de l'abolition des privilèges est prise, la société des 3 ordres disparait.
Le clergé est privé de ses biens : l'église est ébranlée et les prêtres sont fonctionnarisés.
[...] Le Code civil en 1804 : o Fin des privilèges. o Pleine reconnaissance du droit à la propriété. o Autorité du chef de famille o Liberté du travail Remplacement des écoles centrales par lycées : discipline militaire, enseignement orienté langues anciennes, soumission aux autorités administratives, qui permet de préparer serviteurs et dociles de l'Etat Faire la paix et marcher à l'Empire A son retour d'Egypte, la France est confrontée à la coalition des Anglais, des Russes et des Autrichiens. Il y a plusieurs victoires : sur Russes et Autrichiens ; Anglais se retrouvent seuls, préoccupés pa00r une agitation intérieure et le mécontentement irlandais. [...]
[...] Trois nouveaux impôts existent: la foncière, la mobilière et la patente. La monarchie nouvelle est constitutionnelle et censitaire La montée des déséquilibres En 1790 la Constituante a déclaré la paix au monde. Le pouvoir de la nouvelle Constituante de 1791 est paralysé par un trop grand partage du législatif et de l'exécutif. Deux forces opposées se dessinent : o Paris s'est donné un maire, un garde national o Noblesse dépouillée de ses privilèges veut pousser le roi à l'intransigeance et émigre pour trouver près des princes étrangers refuge et soutien armé. [...]
[...] L'an l'an II, les mois tragiques La République est née et s'impose grâce au gouvernement révolutionnaire. La centralisation s'impose. Louis XVI est exécuté en 1793. Tous les droits féodaux sont supprimés sans indemnisation le 17 juillet 1793. La levée des hommes et des mesures antireligieuses provoque le soulèvement. Une armée catholique et royale s'empare de Saumur et Angers mais est battue à Cholet. La religion devient l'objet d'hostilité ouverte. A Paris, le sans-culotte devient le premier acteur des mouvements populaires et pèse sur l'action gouvernementale, qui cause une fêlure, en 1794 avec le gouvernement. III. [...]
[...] La Révolution et l'Empire : 25 ans de stagnation économique 1. La démographie Situation démographique reste favorable malgré épreuves : un million de morts dans guerre extérieure, victimes de la terreur. Les pertes masculines provoquent déséquilibre Fragilisation de la cellule familiale : o Nombreux morts des guerres. o Reconnaissance divorce de 1792 à L'économie Dynamisme et innovation économiques rarement présents. Commerce extérieur victime de la guerre. Évolution plus contrastée de l'industrie : Des progressions (coton, indus chimiques, soie, sucre de betterave), L'industrie de l'Ouest s'effondre, Pénuries Le niveau agricole, France reste en dehors des grandes mutations et laisse Angleterre accentuer son avance. [...]
[...] La constitution de l'An III : o Partage du pouvoir exécutif entre cinq membres d'un Directoire. o Partage du pouvoir législatif entre deux assemblées : Conseil des Anciens et Conseil des Cinq-cents. Une instabilité s'installe. La menace royaliste en 1795 emmène des turbulences politiques, sociales et financières. L'armée devient le centre d'intérêt. Exporter la Révolution Les troupes conquérantes brisent la coalition et ouvrent la voie à une Grande Nation porteuse de l'idéal révolutionnaire. En 1795, la Prusse, l'Espagne et la Hollande signent la paix. [...]
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