Rapports de pouvoirs, régimes autoritaires, pouvoir, classe sociale, idéologie, famille, dominants, dominés, coercition, autoritarisme partagé, autoritarisme
Les régimes autoritaires comptent sur la reproduction des rapports de pouvoir qui ont lieu en leur sein afin de persister. Leur existence repose en partie sur cette reproduction des rapports de pouvoir entre dominants et dominés ; la classe dominante poursuivant la stratégie (comme la coercition par exemple) entreprise sur les dominés depuis l'instauration du régime et les dominés continuant quant à eux obéir à la classe dominante comme il a pu être le cas depuis la création du régime (sauf lors de conflits éventuels avec le pouvoir, mais qui dans la majorité ont été circonscrits par le régime).
[...] Ainsi, les gouvernants des pouvoirs en place relégitiment leur hégémonie, leur place centrale dans le champ politique en intégrant les populations dans le jeu électoral. Les élections renouvellent, par l'intermédiaire des populations votantes, le pacte de non-agression avec le pouvoir, lequel s'engage à ne pas user d'une coercition massive sur celle- ci. L'élection montre aussi que la société capitule face à un pouvoir qui est capable de mobiliser jusqu'à de ses dispositifs de contrainte de manière à s'imposer. La propagande est aussi utilisée par le régime syrien, propagande enseignée aux enfants pour montrer la grandeur et la bienveillance du pouvoir sur les populations (dominés). [...]
[...] Michel Dobry : « exceptionnalisme autoritaire rime avec culturisme disciplinaire ». De nombreux spécialistes rapportent l'autoritarisme dans sa totalité ou presque immuables spécificités culturelles prêtées à chacune des sociétés ». face immergée de l'iceberg autoritaire » : déformation faite des ajustements politiques dans la société et chez les « acteurs ordinaires et les secteurs dominés ». Culture du peuple et culture des élites ne peuvent être considérées l'une sans l'autre : culture du peuple consiste [rait] partiellement en une assimilation de certaines pièces de la culture des élites ». [...]
[...] Reproduction des rapports de pouvoirs dans les régimes autoritaires Les régimes autoritaires comptent sur la reproduction des rapports de pouvoir qui ont lieu en leur sein afin de persister. Leur existence repose en partie sur cette reproduction des rapports de pouvoir entre dominants et dominés ; la classe dominante poursuivant la stratégie (comme la coercition par exemple) entreprise sur les dominés depuis l'instauration du régime et les dominés continuant quant à eux obéir à la classe dominante comme il a pu être le cas depuis la création du régime (sauf lors de conflits éventuels avec le pouvoir, mais qui dans la majorité ont été circonscrits par le régime). [...]
[...] Le régime autoritaire renvoie aux registres symboliques et aux réalités matérielles et institutionnelles. Les registres symboliques participent à la perpétuation des logiques autoritaires. Matérialité et idéalité autoritaire permettent la consolidation et la diffusion des logiques autoritaires. [...]
[...] Dès lors, comment s'opère la reproduction des rapports de force dans les régimes autoritaires ? De manière à répondre à cette question, il convient de voir dans un premier temps que les régimes autoritaires parviennent à se maintenir en utilisant la coercition et d'autres moyens, cela favorisant la reproduction des rapports de pouvoirs, et dans un second temps, que dominants et dominés sont coauteurs de l'autoritarisme à travers « l'autoritarisme partagé ». Coercition et autres moyens utilisés par les régimes autoritaires pour perdurer Les rapports de force et de pouvoirs sont régulés par les institutions politiques pour isoler le centre (c'est-à-dire le pouvoir) de toute contestation provenant de l'extérieur. [...]
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