Le régime politique de la Ve République, origines de la Ve République, vie politique, dynamique de rapprochement, régime politique
Depuis qu'on pense le politique comme une activité politique, il y a des gens qui essayent de caractériser les formes que prend l'organisation du pouvoir et essayent de construire des classifications : Hérodote, Platon, Aristote… Ils nous ont légué toute une série de termes qu'on va utiliser pour décrire nos régimes, mais aussi des critères de classification. On le fait dans des sens très différents de la pensée grecque classique, notamment parce que la politique est aujourd'hui beaucoup plus autonome. On a surtout hérité de la pensée libérale des Lumières qui a développé un modèle de classification et de description fondé sur les rapports entre les différents pouvoirs. Ils stabilisent une division du travail politique et les relations entre eux. C'est la classique division des pouvoirs en trilogie ou en poids et contrepoids. En découle la tout aussi classique division entre les systèmes parlementaires et les systèmes présidentiels. Petit à petit, ça s'est affiné avec l'apparition de nouvelles formes d'État.
[...] Celle de 1968 s'explique par les circonstances particulières. Lui dit qu'il y a deux explications possibles : Soit un effet cumulatif est structurant de certaines variables constitutionnelles Soit le produit historique de circonstances politiques. Il hésite sur la question de savoir si ça va durer au pas. De son analyse va naitre une école, l'analyse stratégique des institutions : il y a des contraintes institutionnelles qui contraignent les stratégies possibles. Mais à l'époque, personne ne croit que le référendum de 1962 a changé les choses. [...]
[...] Mais si CDG parvient à tenir malgré la diminution progressive de ces rangs (du fait de cette épuration), c'est grâce à la SFIO, car Guy Mollet a intérêt à prouver qu'il a eu raison de parier sur CDG, donc demande à ses troupes de le soutenir jusqu'au bout. C'est aussi à ce moment là que se dessine le rôle soumis du 1er ministre. Michel Debré s'est engagé à fond pour l'Algérie française (il est là pour calmer les Algérie française et c'est lui qui va conduire, la mort dans l'âme, le processus de l'indépendance algérienne et la signature des accords d'Evian : il est sacrifié à l'indépendance de l'Algérie. [...]
[...] La crise de la représentation, ça peut être une déploration des hommes politiques qui n'arrivent plus à jouer comme avant et se trouvent face à des concurrents. Cours 3 : Le fait majoritaire Il y a des choses qui une patine d'évidence. Ex : le président étant élu au suffrage universel direct, c'est normal qu'il gouverne. Or, il y a 12 pays de l'UE qui ont des présidents élus tout pareil, et il n'y a que le notre qui gouverne. Il y a encore plus évident : le fait majoritaire. Il fait parti de la définition de ce qu'est la Ve république aujourd'hui. [...]
[...] Erreur de l'analyse des juristes : croire que la loi peut être motrice de pratiques. Croire que l'on mobilise le droit pour son intérêt juridique. Idem pour le CC : on ne l'utilise pas pour le côté juridique, il se développe parce qu'il y a des intérêts à son développement. Ainsi cercle vertueux de développement qui enrichit le bloc de constitutionnalité, les droits fondamentaux (transformés en éléments constitutionnels par les politiques). Ca offre des solutions aux politiques, fait travailler les juristes et devient un objet important qui devient attirant pour les juristes. [...]
[...] C'est permis par le centralisme démocratique. Il y a un encadrement biographique. Chaque fois qu'un communiste monte ou prend des responsabilités, il doit remplir une biographie, avec des questions très précises, qui sont annotées par les cadres et vérifiées à Moscou : présence de policiers dans la famille, milieu d'origine, rapport au savoir, rapports avec les trotskistes, participation ou pas à la résistance . Le modèle c'est la biographie de Thorez, Fils du peuple, qui varie selon les périodes. Ca donne des carrières politiques à des gens qui n'auraient jamais pu en faire autrement, une culture à des militants qui n'en ont pas eu ailleurs Mais il y a déjà des écarts avec les militants : des ouvriers de la grande industrie, de la banlieue rouge, des zones industrielles du Nord ou de l'Est, ouvriers à statuts, petites fonctionnaires, paysans des zones rurales du centre déchristianisé, immigrés, enseignants, juifs venus des pays de l'Est, des femmes jusque dans les 70's. [...]
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