Femmes, démocratie, droit des femmes, divorce, féminisme
Les républicains manifestent dans un premier temps la volonté de faire évoluer le droit de la famille. La loi du 27 juillet 1884 marque une évolution, elle rétabli en effet le divorce, et elle introduit d'avantage de liberté et d'égalité dans le cadre de la famille et des relations du couple. Cette loi admet le divorce en cas de faute de l'un des époux, indistinctement de la femme ou de l'homme. Causes de divorces : adultères, sévices, injures graves ou condamnation d'un époux a une peine afflictive ou infamante. Cette loi supprime ainsi toute différence entre l'homme et la femme, notamment au vu de l'adultère.
D'autres lois viennent compléter ces dispositions, et un courant d'opinion apparait qui réclame notamment l'établissement du divorce par consentement mutuel. On passe de 5000 divorces par an en 1885 à 25 000 en 1920.
[...] Le parti au pouvoir n'est pas pleinement favorable au droit de vote des femmes, par la crainte d'un vote féminin conservateur. Face à ce statut quo on va assister à l'émergence de nouvelles générations féminines, elles se radicalisent. Hubertine Auclert fonde le droit des femmes société qu'elle transforme en 1883 en le suffrage des femmes Elle va développer des initiatives : refus de payer des impôts, fait acte de candidature, demande l'émission de timbre féminisme, ou brule le code civil lors de son centenaire. [...]
[...] La question du vote des femmes est abordée, notamment par le député communiste Grenier. Celui-ci se réfère à certaines déclaration de DE GAULLE pour que la femme soit à la fois électrice et éligible : afin que nous lui manifestions notre solidarité et notre volonté de ne plus la traiter en mineure, en inférieure Lors de ce débat, un certains nombre de délégués font valoir les difficultés liées à l'organisation, pour la confection de listes électorales, le risque de déséquilibre politique que pourrait entrainer un électorat majoritairement féminin notamment avant le retour des prisonniers ou des déportés. [...]
[...] La reconnaissance progressive des femmes dans la démocratie I - L'ESSOR DU FEMINISME SOUS LA IIIe REPUBLIQUE On note de premières avancées, et en premier lieu dans le domaine juridique. Les républicains manifestent dans un premier temps la volonté de faire évoluer le droit de la famille. Loi du 27 juillet 1884 marque une évolution, elle rétabli en effet le divorce, et elle introduit d'avantage de liberté et d'égalité dans le cadre de la famille et des relations du couple. [...]
[...] Un certain nombre de théorie féministe voyait dans l'état libéral une entité qui domine les femmes à travers le droit produit par cet état. Depuis la fin des années 80 on est revenu sur cette conception classique, et ce sont des mouvements féministes venus des pays scandinaves qui vont considérer que l'état providence peut avoir des effets positifs en faveur des femmes, sur l'évolution des rapports entre hommes et femmes, par la mise en place de politiques sociales et familiales visant à diminuer la dépendance financière de la femme, de leur permettre de concilier le travail et la maternité, mais aussi la reconnaissance du congé paternité. [...]
[...] Et une loi vise a renforcer la protection des victimes. En 1986 une circulaire du 1er ministre visait à la féminisation des noms de métiers, de fonction, de grade, ou de titres : pour que ces nouveaux noms féminisés deviennent d'usage courant. Force est de constater que la place des femmes aujourd'hui dans le cadre national reste malgré tout en retrait par rapport aux intentions. Cette évolution législative en France notamment est marquée d'une évolution de la pensée politique féministe, de la théorie du féminisme. [...]
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