Vote, variables du vote, démographie, comportement électoral, condition sociale, âge, culture, sociologie, politique, consommateur rationnel, marché électoral, programme politique
On observe un comportement électoral très différent en fonction de l'âge (plus on vieillit, plus on vote à droite) : cela s'explique moins par l'âge lui-même que par les conditions sociales qui en découlent (plus de jeunes sont en situation précaire alors que les retraités disposent plus souvent d'un patrimoine) ainsi que de la pratique religieuse (plus importante chez les personnes plus âgées). Concernant le sexe, il est plus difficile de généraliser. Le vote des femmes est réputé plus « modéré ». L'origine « raciale » : en France, il existe des restrictions fortes sur les études s'y intéressant. Aux États-Unis, c'est clairement un facteur essentiel (les Blancs votant majoritairement républicains, à l'inverse des Afro-Américains et des Hispaniques).
[...] Quelles sont les variables attachées au vote ? Des variables indépendantes de la volonté des individus Variables démographiques On observe un comportement électoral très différent en fonction de l'âge (plus on vieillit, plus on vote à droite) : cela s'explique moins par l'âge lui-même que par les conditions sociales qui en découlent (plus de jeunes sont en situation précaire alors que les retraités disposent plus souvent d'un patrimoine) ainsi que de la pratique religieuse (plus importante chez les personnes plus âgées). [...]
[...] Il n'y a plus de loyauté automatique vis-à-vis des partis politiques : les électeurs se baseraient avant tout sur la manière dont les partis prennent en compte ces enjeux pour faire leur choix. Ex d'enjeux : la guerre du Vietnam, les droits civiques, le réchauffement climatique, l'immigration. L'électeur comme consommateur rationnel Cette approche, inaugurée par Anthony Downs dans son ouvrage de 1957, An Economic Theory of Democracy, va présenter le vote comme étant le résultat d'un processus d'évaluation de l'offre présente sur le « marché électoral ». [...]
[...] : celui qui prévoit une réduction des impôts ou bien une augmentation des allocations sociales). Cette vision utilitaire du vote, très économique et matérialiste est donc trop restrictive même si elle a l'avantage de replacer au cœur de l'analyse le contenu de l'offre politique. L'ajout nécessaire de variables politiques Même si l'analyse sociologique garde une certaine pertinence, il convient de la compléter en prenant en compte des données conjoncturelles notamment liées à l'offre électorale. À ce titre, il convient d'ajouter aux variables sociologiques étudiées précédemment des variables politiques qui recouvrent notamment : -le vote d'enjeu -le bilan du gouvernement sortant : les électeurs votent en fonction de l'opinion qu'ils se font de la performance du parti au pouvoir. [...]
[...] -La possession d'un patrimoine (mobilier ou immobilier) est également un facteur important (plus il est élevé, plus l'on vote à droite). On parle à ce propos « d'effet patrimoine ». -Le niveau d'éducation est à prendre en compte. Par exemple, seuls des diplômés de grandes écoles ont voté Marine Le Pen au 1er tour des présidentielles de 2017, contre 30% des titulaires d'un CAP. Variables socio culturelles De 2 types : -La pratique religieuse est centrale. En France, être catholique pratiquant est l'une des variables qui prédispose le plus à voter à droite. [...]
[...] Elle nierait le libre arbitre des individus, qui seraient conditionnés dans leur choix par leur position sociale. De plus, elle néglige les variables conjoncturelles puisqu'elle ne tient pas compte des spécificités de chaque élection et de l'évolution de l'offre électorale. Finalement, dans ce modèle, on considère que le choix de l'électeur est indépendant du programme et de la personnalité des candidats (il est déterminé par des variables lourdes liées à ses caractéristiques sociales), ce qui n'est pas très représentatif aujourd'hui. [...]
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