Le printemps des peuples, 1848, échec révolutionnaire, héritage national, révolution, nationalisme
1815 : carte de l'Europe indissociable du « Concert européen » : Autriche, Prusse, Russie, R-U se réunissent lors de congrès pour maintenir un équilibre fondé sur les princes.
Le "concert européen" désigne la concertation régulière entre les puissances victorieuses, à laquelle la France est réintégrée en 1818.
Ces concertations établissent la légitimité monarchique et refus de toute concession à la révolution.
Le concert est fondé à Vienne, capitale de l'Autriche : le gardien de cet ordre est Klemens Wenzel von Metternich, ministre des affaires étrangères et chancelier autrichien depuis 1809.
Metternich sera le « cocher de l'Europe », celui qui dirige, jusqu'en 1848.
Dans le journal de l'année 1848 de son épouse, la 1ère page porte la phrase: "Cette année ne commence pas d'une manière rassurante".
[...] Le positionnement du Pape dans les débats de la révolution de 1848 a donc une grande importance. Mais l'unité italienne sera fatale au Pape, qui verra son territoire réduit à la Cité du Vatican. Autriche-Hongrie : volonté d'émancipation des Hongrois, fiers de leur culture et langue (magyar). 1er journal hongrois autorisé à paraître en janvier 1848 : Journal de Pest dirigé par Lajos Kossuth. Dès sa première parution, il réclame l'indépendance de la Hongrie. Sandor Petöfi, poème Nemzeti Dal (chant national) ( mouvement révolutionnaire idéaliste. [...]
[...] Après le Printemps des Peuples en Allemagne, la question nationale n'est pas réglée mais il y a eu création de premiers organes institutionnels démocratiques. Roi de Prusse, Frédéric-Guillaume IV, politique plus compliquée ( 3 moments difficiles : - 19 mars 1848 : il a dû aller s'incliner sur le corps des insurgés et saluer leur mémoire. - 28 avril 1849 à Francfort : il a refusé la couronne impériale, offerte par un Parlement démocratiquement élu. - 29 novembre 1850 : reculade d'Olmutz ( le gouvernement prussien a dû se rendre pour céder aux pressions de l'Autriche et s'engager à ne pas poursuivre une unité prussienne. [...]
[...] Dans le journal de l'année 1848 de son épouse, la 1ère page porte la phrase: "Cette année ne commence pas d'une manière rassurante". Elle n'imaginait pas leur départ précipité de Vienne le 14 mars 1848 suite aux révolutions. Caricature tchèque qui illustre cette fuite : Metternich avec un faux nez et des pieds sur des locomotives et est légendée par la phrase "toute bonne constitution demande une petite secousse". Il part avec l'acte du Congrès de Vienne ( la chute de Metternich est la chute du concert européen. [...]
[...] Le même jour à Vienne on assiste également à des manifestations. On retrouve parmi les révolutionnaires des étudiants et ouvriers (fraternité entre ces deux groupes). Ils reprennent les armes deux mois après les journées qui ont causé la fuite de Metternich. La Constitution ne leur convient pas : suffrage censitaire +droit de veto absolu du souverain. En Italie c'est le jour de l'ouverture d'une session parlementaire à Naples, du fait de l'accord de Ferdinand II quant à l'organisation d'élections ( étape importante pour les Libéraux. [...]
[...] Cette alliance est caractéristique de celle qui existe entre l'idée du partage au sens économique et social et l'idée religieuse. Deux constatations quant à ces élections: - Elles se passent dans le calme, ce qui constitue un succès. - Majorité d'élus bourgeois plus à gauche que pendant la Monarchie de Juillet. Il n'est pas facile de différencier au sein de la majorité les Républicains de la veille et du lendemain. Cette revendication d'un régime constitutionnel s'exprime au même moment ailleurs en Europe, et même jusque dans les Etats de l'Eglise : le nouveau pape Pie IX, relativement jeune par rapport à ses prédécesseurs, apparait libéral. [...]
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