Les tentatives de construire une autorité qui maintienne la paix et la stabilité du monde et protège les faibles contre les forts ne s'arrêtent pas. Dès le traité égypto-hittite en -1928 l'humanité a connu les traités des paix. Ces traités ont évolué petit à petit pour donner naissance aux constructions des organisations internationales qui peuvent être définies comme des associations d'Etat donnant naissance à une entité nouvelle dotée de la permanence, d'organes propres et de la personnalité internationale. Malheureusement, la plupart de ces tentatives motivées par la rationalité humaine ont échoué du fait de la stupidité humaine. Par exemple la société des nations (SDN) avait comme but de maintenir la paix et éviter une autre guerre mondiale mais une autre guerre aussi cruelle a vu le jour parce que les principes fondateurs de la SDN n'étaient pas justes et ne convenaient à cette époque. La SDN n'avait pas pu réaliser son but et éviter la guerre, c'est pourquoi elle s'est effondrée.
Heureusement, la rationalité humaine a conduit l'humanité à construire l'organisation des Nations-Unis prenant en 1945 la suite de la SDN. Elle fut préparée au cours de la Seconde Guerre Mondiale par les Etats Alliés, en lutte contre les puissances de l'Axe. La Charte de cette organisation a été signée à San Francisco le 26 juin 1945 par les représentants de 51 nations en guerre contre l'Axe. Elle contient des principes qui sont en bref : 1) maintenir la paix et la sécurité internationale, 2) développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe d'égalité de droits des peuples, 3) réaliser la coopération internationale, 4) être un centre où s'harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes. Mais l'égoïsme humain intervient avec la présence d'inégalités flagrantes. Les droits de veto et certains mécanismes ne conviennent pas à notre époque. En abordant l'intervention du Conseil de Sécurité dans la guerre d'Irak, nous allons voir si les fondements de celui-ci peuvent réaliser les buts de l'ONU déjà cités. Ainsi notre question de recherche sera : « Comment peut-on analyser la conformité des fondements du Conseil de Sécurité par rapport à leur mise en oeuvre à notre époque ? » (...)
[...] Nous allons chercher si cela représente une défaite de la sécurité internationale et des principes fondateurs du Conseil de Sécurité et de l'ONU, si cela met en cause le système international. Nous proposons deux hypothèses possibles dont nous avons choisi la première: La deuxième guerre d'Irak représente un échec du système international Cette guerre ne représente pas un échec complet du système international mais juste une perturbation momentanée Nous allons aborder en premier lieu les règles juridiques contraignantes qui ne conviennent pas avec l'époque contemporaine. [...]
[...] De plus, les Etats-Unis ont échoué à prouver que le régime de Saddam Hussein avait une relation avec ce groupe terroriste. Quand l'administration Bush a vu l'invalidité du prétexte de l'existence des armes de destruction massive, il s'est servi d'un autre prétexte. L'invasion de l'Irak pour des raisons humanitaire : les États- Unis ont déclaré que la cause de cette guerre était sauver le peuple irakien d'un régime dictatorial[46]. Comme tout les pays colonialistes, les Etats-Unis cherchent toujours des prétextes pour pratiquer leur politique expansionniste. [...]
[...] Tout d'abord nous devons mettre sous la direction du Conseil de Sécurité des armés successible de vaincre n'importe quelle armée. Cette armée doit être collectée sur l'ensemble de la planète pour former une puissance supérieure. Les armes nucléaires doivent être interdites complètement ou distribuées gratuitement pour arrêter le pouvoir par le pouvoir. Dans ce cas, toute utilisation de la force armée dans les relations internationale sera vraiment interdite et la guerre contre le terrorisme sera de la responsabilité du Conseil de Sécurité. [...]
[...] Par ailleurs il a obligé l'Irak à respecter le paragraphe C de la résolution 1441 déclaré le 8 novembre 2002[41], qui est considéré comme la décision la plus importante qui concerne l'état irakien. Cette résolution a ordonné strictement à l'Irak de donner toute l'aide possible aux agents de l'ONU dans leur mission d'inspection, à moins de subir des sanctions strictes. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu'un pays ait le droit d'attaquer l'Irak[42]. Le Conseil de Sécurité est devenu un moyen de domination américaine au lieu d'être une place d'organisation interétatique. Nous ne pouvons pas dire que tous les principes fondateurs du Conseil de Sécurité soient faux et en faveur de l'inégalité. [...]
[...] (11-12) de l'introduction générale Ibid., p.12 Ibid. Ibid. Ibid. La situation entre Irak et Koweït, conseil de sécurité, in http://www.un.org/french/ga/search/view_doc.asp?symbol=S/RES/1441(2002) Yasmin Ahmed, op.cit, p.12 El-Baradei, nations Unies, in http://www.un.org/arabic/sc/roundup/2003/iraq.htm [44]Yasmin Ahmed, op.cit., p de l'introduction générale Mohamed El-Zoghby, op.cit, p Ibid., p.143 Yasmin Ahmed, op.cit, p.166-167 Ibid. p.169- 170 Deuxième matière dans le septième chapitre de la Charte de l'ONU Yasmin Ahmed, op.cit, p Yasmin Ahmed, op.cit, p. [...]
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