Pouvoir politique, domination, légitimité, Max Weber, Étienne de la Boétie, Balandier, anthropologue, société, Emmanuel Macron, Jacques Lagroye, Jean-William Lapierre, Pierre Clastres, Robert Lowie, Evans Pritchard, Michel Crozier, monde politique, inconstitutionnalité, sociologie administrative, fonctionnaire
M. Weber définit le pouvoir : comme "toute chance de faire triompher au sein d'une relation sociale sa propre volonté, et peu importe sur quoi repose cette chance".
Qu'est-ce qui différencie la notion de pouvoir et de domination ?
Autrement dit, ce qui différencie le pouvoir de la domination, c'est que le pouvoir n'implique pas nécessairement la légitimité, le pouvoir peut se manifester par la force, par l'utilisation des violences.
Les relations de pouvoir existent à tous les niveaux de la société, monde politique ou ailleurs.
Relation de pouvoir au niveau famille (parents sur les enfants), entreprises (patron sur les salariés), université (professeurs sur les élèves).
Du fait de cette diversité des relations du pouvoir on peut considérer de manière très différente la notion de pouvoir il faut donc distinguer précisément la notion de pouvoir de celle de domination.
[...] On ne peut cependant pas réduire la nation française au fait d'être « gaulois » ; la nation se caractérise aussi par la diversité. Elle n'est pas figée, mais elle évolue, car d'autres peuples arrivent et deviennent français. La nation est une construction historique en perpétuelle évolution, fondée sur l'invention d'une tradition, dans laquelle le pouvoir politique joue un rôle essentiel. Max Weber précise que la possession de dispositions semblables transmissibles par l'hérédité ne conduit à une communauté que si elle est ressentie subjectivement comme étant une caractéristique commune. [...]
[...] Il est plus facile de rester passif, mais tout en restant très critique à l'organisation du pouvoir en place, mais sans se rebeller, car se rebeller a un coût qu'une majorité de personnes ne sont pas prêtes à payer. ➢ En France, dans les années 40, pendant l'occupation, était une minorité. Il est plus facile, en restant passif, d'avoir un regard critique plutôt que de se rebeller ; il apparaît donc plus pertinent de parler d'absence de résistance que d'acceptation de la domination. On va envisager maintenant l'État en tant que pouvoir politique. [...]
[...] (Attentats.) Les rituels politiques désignent des pratiques à forte charge symbolique, régulées par la tradition et présentées comme des cérémonies, cherchant à réactiver et entretenir les fondements de la société. Le pouvoir va se mettre en scène au travers de cérémonies qui cherchent à entretenir les fondements de la société. ➢ C'est par exemple une inauguration locale. C'est la manifestation du pouvoir du maire qui met en scène le pouvoir et l'autorité du maire. La commémoration montre l'unité nationale, c'est un retour à l'unité nationale. La référence à la mémoire historique permet de se projeter dans l'avenir : la mémoire permet de s'appuyer sur des événements passés douloureux. [...]
[...] Qu'on soit riche ou pauvre, puissant ou non, on doit appliquer la loi et se soumettre à la règle de droit. Ce monopole de la loi conduit à une remise en cause de la vengeance privée qui génère la violence au profit d'un ordre régit par des principes légaux, s'il y a transgression des lois il y a transgression des sanctions. Le monopole de la loi au profit de l'État vise la vie en société et la limitation de l'exercice de la violence par les personnes privées. [...]
[...] Cette idéologie néo-libérale domine depuis les années 80 ; malgré la crise de 2007-2008 due à cette déréglementation, on pourrait penser qu'il y aurait eu une remise en cause de cette idéologie ; mais elle est particulièrement forte, car elle retourne les critiques en mettant en avant la question des dettes souveraines (des États) en oubliant que cette dette provient d'une part de la nécessité de renflouer les banques, et d'autre part de ces politiques de diminution des impôts. Ces croyances, fondées ou non, expliquent en partie l'abstention des citoyens et la défiance croissante envers les politiques ; selon toute vraisemblance, on devrait connaître les résultats des primaires de la droite. Si on prend l'hypothèse d'une victoire de N. [...]
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