Politiques conjoncturelles, politiques structurelles, économie, carrés magiques de Nicholas Kaldor, Traité de Lisbonne, services publics
Les politiques conjoncturelles c'est-à-dire les politiques monétaires et budgétaires ont pour objectif de rétablir les carrés magiques de Nicholas Kaldor (représentation graphique des quatre grands objectifs de la politique économique conjoncturelle d'un pays: la croissance, le taux de chômage, l'équilibre extérieur de la balance commerciale et la stabilité des prix). Il s'agit le plus souvent de politique de nature contra-cyclique (de lutter contre un cycle récessif) mais les contraintes de Maastricht limitent singulièrement les moyens d'actions de l'État.
Les politiques structurelles ont pour objet de modifier les structures de l'économie. Par exemple, elles concernent l'organisation des marchés (du travail, financiers, ...), la réglementation de la concurrence ou le mode d'organisation des services publics. Sur ces questions, l'Union Européenne s'est fixé comme objectif de restaurer les mécanismes de marché pour favoriser l'initiative individuelle et réduire l'intervention de l'État supposée trop coûteuse et peu efficace.
[...] Page 2 Chapitre 14 : Les politiques conjoncturelles et structurelles dans le cadre des contraintes européenne La rentabilité de ses entreprises privatisées, les marges bénéficiaires se réduisent d'autant plus que les actionnaires privés réclament leur part Cela se traduit par des suppressions d'emplois et la remonté des tarifs malgré les protestations des pouvoirs publics. D'une part se reconstituent des monopoles privés : pricemaker (faiseur de prix) et d'autre part il existe une tendance structurelle au sous-investissement (moins de ressources financières) et enfin les moyens financiers sont détournés vers l'actionnariat. [...]
[...] Il représente un pacte social qui relie les citoyens sans distinction politique ou économique et qui relie les citoyens prêts à partager et pas seulement à payer. Conclusion : Ce n'est pas par la concurrence mais plutôt par la coopération aussi bien entre entreprises privées qu'entre entreprises publiques que se sont réalisés les grands projets européens : ITER, Galileo, Ariane, Airbus, la SNCF et la Bundesbahn ont inauguré une ligne en commun Paris-Franckefort. Au plan européen on peut imaginer la mise en complémentarité, en interconnexion des services publics nationaux de réseaux. [...]
[...] Ils militent donc pour la libéralisation, la déréglementation des structures économiques, par exemple en mettant fin aux monopoles d'État pour leur mise en concurrence (France Telecom, autoroutes, La Poste, etc). Ils réclament également une plus grande flexibilité du marché du travail avec interdiction des subventions publiques et plus généralement des dépenses publiques. Ils estiment en effet que l'initiative individuelle est toujours la plus efficace. Remarque : Cette déréglementation, souhaitée pour la Commission européenne, résulte également de la pression des grandes firmes multinationales européennes qui souhaitent s'accaparer les grands marchés publics. Par exemple, l'État va réguler, encadrer le marché pour corriger ses dysfonctionnements (pour limiter les effets externes négatifs). [...]
[...] C'est ce qu'il s'est passé avec la téléphonie. Si la mise en concurrence et la fin des monopoles sont exigées, les états ne sont pas tenus en principe à la privatisation. Cependant la Commission européenne estime que les apports de l'état actionnaire (technique, financier) peuvent altérer a la concurrence qui devient alors déloyale vis-à-vis des opérateurs prives. Il apparaît donc nécessaire de privatiser tous les groupes publics. Par ailleurs, grâce à la pression des marchés, les gains de productivité doivent être plus élevés. [...]
[...] Il s'agit le plus souvent de politiques de nature contra-cycliques (de lutter contre un cycle récessif ) mais les contraintes de Maastricht limitent singulièrement les moyens d'actions de l'État. Les politiques structurelles ont pour objet de modifier les structures de l'économie. Par exemple, elles concernent l'organisation des marchés (du travail, financiers . la réglementation de la concurrence ou le mode d'organisation des services publics. Sur ces questions, l'Union Européenne s'est fixée comme objectif de restaurer les mécanismes de marché pour favoriser l'initiative individuelle et réduire l'intervention de l'État supposé trop coûteux et peu efficace. I. [...]
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