État, réalisme, souveraineté, intérêt national, libéralisme, néo-libéralisme, marxisme, Karl Marx, impérialisme, matérialisme historique, ontologie
La globalisation est ce processus qui rend le monde plus connecté et interdépendant. Les décisions prises dans un coin du monde peuvent entraîner des conséquences partout ailleurs. Cela crée un monde où les différences locales comptent moins que les connexions globales.
Il y a aussi la question de créer des normes et des valeurs qui sont acceptées à l'échelle mondiale, comme les droits de l'homme ou les standards environnementaux. Cela demande une coordination énorme et, souvent, des compromis, parce que tout le monde ne voit pas le monde de la même manière.
[...] Pourquoi le terme « terrorisme » existe-t-il ? Quelle est son origine ? Si on regarde bien, on verra qu'il est né dans des contextes politiques bien précis, et surtout, qu'il a été reconstruit au fur et à mesure des siècles. Ce mot, dans son essence, n'a pas toujours signifié ce qu'il signifie aujourd'hui. Foucault parle de néologismes thermidoriens, des termes créés pour justifier des ordres politiques spécifiques. Par exemple, sous la Révolution française, un républicain était vu comme un terroriste par l'opposition monarchiste. [...]
[...] C'est un peu comme quand on réalise qu'une recette de gâteau a été dictée par une recette héritée mais qu'en fait, on pourrait la changer pour y mettre nos propres ingrédients. La remise en cause du dualisme philosophique Le dualisme philosophique dont parle Horkheimer et les critiques associées, c'est cette vieille idée selon laquelle le monde est divisé en deux : le sujet et l'objet, l'idéalisme et le matérialisme, ou encore l'esprit et la matière. Un peu comme si on vivait dans un monde où tout est coupé en deux camps opposés. Mais la théorie critique fait tout exposer. Elle dit « attends, pourquoi être si catégorique ? [...]
[...] Bref, le discours est politique. Le discours Le discours, c'est + qu'un simple moyen d'expression. Le langage, il n'est pas juste là pour communiquer des idées de manière neutre. Il crée des réalités, il structure notre vision du monde Les mots ne sont pas de simples véhicules d'idées : ils produisent des significations. C'est dans cette optique que le terme de « terrorisme » devient intéressant. Parce que ce mot, on le balance comme ça, mais derrière, il n'a aucune définition stable. [...]
[...] C'est l'exemple classique de la brutalité de la politique internationale où les puissants dictent les termes aux plus faibles. Cela illustre le principe fondamental du réalisme : la force et le pouvoir sont au c?ur des interactions internationales. - Edward Carr : un diplomate britannique qui a écrit ce livre « The Twenty Years' Crisis » (c'est un titre déprimant). Pour lui, tout est une crise sans fin, et qui veut vivre ça ? - Reinhold Niebuhr : un intellectuel un peu intense qui pense que les humains sont égoïstes et perturbent tout. [...]
[...] Parce que d'une part, on a tendance de réfléchir entre les gains et les pertes mais si on considère que certaines mesures de coopération internationale peuvent être bénéfiques à tout le monde (exemple : le cas des imitations des armements conclus à la fin de la guerre froide), y en aura toujours qui bénéficie plus que les autres. « Ce qui va venir à ma propre sécurité mais si vous en profitez plus, moi, j'en profite moins. » La coopération est difficile mais pas impossible. In fine, même d'un point de vue des réalistes, qui se veut purement empiriques et dénués d'éléments normatifs ? [...]
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