Politique étrangère, États-Unis, Roosevelt, Maison-Blanche, Japon, Winston Churchill, Italie, Allemagne, Pearl Harbor, Nippo-Américains, Atlantique, Téhéran, Europe, Eisenhower, Algérie, forces vichystes, Extrême-Orient, Staline, Yalta, ONU, Okinawa, Iran, grec, Moscou, Coréens, Anthony Eden, Kennedy, Chine
Il y a aux États-Unis une première constitution, de 1781, qui a été remaniée, amendée lors de la Convention de Philadelphie organisée au 1787. Cette Convention a été présidée par le premier président des États-Unis : George Washington. Cette Convention a abouti à la rédaction d'une nouvelle constitution, nettement plus centralisatrice que celle de 1781. Le principe fondateur de cette nouvelle constitution est justement la séparation des pouvoirs. C'est avec cette constitution qu'un pouvoir judiciaire est institué, et ce pouvoir judiciaire a justement pour mission d'assurer un fonctionnement plus harmonieux de la fédération.
[...] Kennedy engage ainsi les États-Unis dans un engrenage dont il porte la responsabilité. L'assassinat de Ngo Dinh Diem quelques jours avant l'assassinat de Kennedy va provoquer l'escalade de violence et marque le début de la guerre du Vietnam. À partir de 1954, les États-Unis, pour des raisons idéologiques et stratégiques, occupent à Saigon (actuel Hô Chi Minh-Ville) la place qu'occupaient jusqu'alors les Français jusqu'aux Accords de Genève de 1954. Le Vietnam, à l'issue de la guerre coloniale franco-vietnamienne, est divisé en deux États que sépare le 17e parallèle. [...]
[...] Le coup est très dur pour les États-Unis, l'Iran étant un des alliés les plus importants des États-Unis, et toutes les armées iraniennes sont équipées par l'armée américaine ; or Washington n'avait pas du tout prévu la chute du pouvoir du Shah, à tel point qu'en décembre 1978, Carter en visite à Téhéran célèbre le respect des droits de l'homme en Iran. Le propos est extrêmement maladroit et il va accélérer la déconfiture du régime impérial. Les États-Unis sont alors confrontés à une situation extrêmement grave, car dès le 4 novembre 1979, des iraniens s'emparent de l'ambassade des États-Unis et prennent en otage 63 puis 52 diplomates américains. C'est une véritable humiliation pour les États-Unis qui ne peuvent pas recourir à la force. [...]
[...] Le projet français va inquiéter les Américains. Dès 1990, les positions américaines et françaises divergent au sujet du rôle de l'OTAN dans l'Europe et dans le monde. Les Français refusent de participer à la force de réaction rapide proposée par les Américains et qui serait dirigée par les USA et les Britanniques, car la France pense que ce serait un obstacle à son projet. Les Américains se crispent et vont tenter de bloquer le projet français de défense européenne. En mai 1991, une délégation germano- américaine reconnaît à l'OTAN son rôle central, et en échange, Washington reconnaît à l'Europe le droit de décider des dispositions nécessaires à sa défense. [...]
[...] L'inaction des États-Unis caractérise leur politique dans les Balkans. Baker va réagir en déclinant toute responsabilité et en précisant que les Américains ont respecté le vœu des Européens en n'intervenant pas dans l'ex- Yougoslavie, et Baker rappelle que les Européens par la voix de Jacques Delors ont demandé aux Américains de pas interférer dans les affaires européennes ». Or, l'Europe va très vite faire le constat de son impuissance à régler ce conflit et va ainsi décider de passer la main aux Nations unies. [...]
[...] Comme il redoute que les Irakiens aillent plus loin et envahissent l'Arabie Saoudite, il va envoyer sur les conseils du prince Bandar, ambassadeur saoudien à Washington, son ministre de la Défense Dick Cheney pour convaincre le roi Fahd d'autoriser les marines à pénétrer sur son territoire pour le protéger. C'est ainsi que l'opération Bouclier du Désert est lancée le 8 août 1990. Le 17 août, 230 000 soldats américains sont déployés sur la frontière entre l'Arabie Saoudite et le Koweït. Avec ce déploiement, Bush veut non seulement endiguer l'agression, mais aussi la refouler. [...]
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