Cours de politique comparée revenant sur les origines de ce champ des sciences politiques et réalisé à partir de notes prises en cours. Le document est composé de 3600 mots pour 7 pages. Il revient aux fondements de la politique comparée et retrace également l'évolution de cette discipline de sciences politiques.
[...] Comment est-ce qu'on compare ? On peut prendre l'exemple de l'abstention. On constate qu'il y a de plus en plus d'abstention dans les pays occidentaux. On s'interroge donc sur les systèmes démocratiques. On cherche à comprendre la montée de l'abstention. Un certain nombre de facteurs nous permettent de comprendre cela : - l'offre politique est jugée non représentative : les différents partis ne permettent pas aux électeurs de s'y reconnaître - le mode de scrutin : en scrutin majoritaire si l'on préfère un petit groupe il ne passera pas donc on ne vote pas - autres modes d'actions politiques : voter ne sert à rien, d'autres modes de contestation sont utilisés comme les manifestations, les occupations John Stuart Mill (philosophe économiste anglais du 19ème siècle) explique comment on passe d'un tel tableau à un principe d'explication. [...]
[...] On s'intéresse aux acteurs (électeurs, partis, ) dans le système politique. Le régime politique ce sont des éléments d'ordre idéologique, institutionnel et sociologique qui concourent à former le gouvernement. Le régime politique s'intéresse aux différentes approches permettant d'interroger le gouvernement. Wallerstein compare les types de mondialisation, s'intéresse au niveau historique et mondial. Braudel s'intéresse au niveau systémique et mondial. Badie et Tilly s'intéressent à l'Etat c'est-à-dire le niveau d'analyse macro historique. Almond et Verba s'intéressent aux individus c'est-à-dire le niveau d'analyse micro historique. [...]
[...] Quelques mois plus tard, le même scénario se met en place avec l'Irak : intervention militaire puis élection pour mise en place d'une démocratie. Des régimes électoraux sont mis en place afin que les différents partis existants puissent être représentés. En Irak, c'est un parti shiite qui est devenu majoritaire bien que cela ne fut pas le souhait du gouvernement Bush qui n'a pas pour autant annulé les élections. Aux fondements de la politique comparée I. Pourquoi et comment comparer ? A. [...]
[...] Il dit qu'il y a différentes causes et établit des statistiques pour définir des critères et observer des régularités qui serviront de base à l'établissement d'une typologie. On définit une loi en fonction du degré d'intégration dans la société. On élabore une typologie dans les sociétés. Par exemple, on peut définir la société moderne et le suicide correspondant à ce type de société est un suicide anomique. C. Les dimensions du système politique. La première chose qu'on a essayé de comparer se sont les institutions et leur fonctionnement. La comparaison a très souvent été limitée à ça. [...]
[...] Cette réflexion est marquée par des modes de gouvernement encore très peu institutionnalisés au temps d'Aristote. Aujourd'hui la monarchie n'est pas le pouvoir d'un seul, c'est plus complexe. La réflexion d'Aristote se basait sur de petites unités alors que beaucoup plus de choses sont en jeu. Ces catégories sont intéressantes et montrent comment s'est forgé la réflexion mais se basaient sur des unités trop petites et simplifiées. La démocratie est prise comme norme et du coup la réflexion comparative est devenue : quelle est la meilleure organisation ? [...]
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