Démocraties occidentales, vie politique, démocratie, institution législative, fonction publique, monarchie, souveraineté, rois, droit de juger, irréversibilité, indivisibilité, féodalité, liberté démocratique, souveraineté politique, souveraineté individuelle, libéraux, jacobins
Le cours porte sur les démocraties occidentales. Y a-t-il un sens de parler de régime démocratique ? En quoi serait-elle purement une utopie qui n'a jamais été réalisée ? En quoi correspondrait-elle à une réalité politique ?
[...] Si on les suit jusqu'au bout de leur logique, ces deux tendances peuvent faire l'économie de la démocratie. Les libéraux français et anglais surtout du 19e siècle se sont longtemps méfié du suffrage universel et préféré un régime où tous seraient représentés, mais uniquement par les meilleurs donc un régime de suffrage censitaire. Les libéraux allemands se sont longtemps suffi d'un régime autoritaire. Les jacobins quant à eux pensent que l'on peut gouverner au nom du peuple sans le peuple. [...]
[...] Ce pouvoir de contrôle constitutionnel est universellement accepté. Jefferson avait trouvé l'idée que chaque génération devrait faire sa propre réflexion : « la terre appartient aux vivants, nous ne pouvons être liés que par nos propres décisions ».§2-la volonté générale et le principe d'indivisibilitéQuand la souveraineté était incarnée, la question ne se posait pas. Ceci avait plusieurs conséquences, ce roi indivisible par le fait même de son indivisibilité pouvait régner sur un peuple divisé dont parfois le seul lien commun était que chacun devait à son souverain roi. [...]
[...] Ce qui les a ramenés au pouvoir, c'est une vraie concurrence avec l'empire, le seigneur et l'Église. C'est contre ces rivaux-là que les rois de France vont petit à petit s'imposer. Ils vont établir le principe que le roi est empereur dans son royaume. Cette notion est l'ancêtre directe de la notion de souveraineté nationale. Le triomphe des roisOn peut marquer ce triomphe par 4 dates importantes :1214 → au mois de juillet, le roi de France va livrer bataille. [...]
[...] La notion d'autorité fait référence à la notion de contrainte, mais de domination. Il faut faire une distinction entre pouvoir et autorité, le véritable enjeu de la vie démocratique est l'autorité. La distinction se forme entre le pouvoir légitime, l'autorité que l'on concède librement, qui ne dépend pas de l'accord du peuple sur la question et le pouvoir illégitime. L'autorité passe par des règles reconnues, il ne passe pas par la force. Le recours à la force n'est pas l'autorité.Fin → on parlera des contre modèles et on parlera des alternatives. [...]
[...] On retrouve ici la vie privée, mais il s'agit de garantir cette vie privée à travers les institutions du gouvernement.Des privilèges aux libertésCe que Constant appelle liberté des modernes ce n'est autre finalement que la généralisation que ce qu'à l'époque féodale on aurait appelé les privilèges. On peut dégager deux grands principes qui viennent des coutumes féodales et du droit féodal :À la base de tout gouvernement juste est un contrat qui peut être explicite ou virtuel, longtemps, il était oral. Cette oralité ne le rendait pas moins contraignant. Un contrat entre inégaux, ceux qui commandent et ceux qui obéissent. [...]
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