Platon - La République, fiche de 2 pages présentant l'ouvrage, en science politique
« La République » est un de plus important dialogue de la maturité de Platon. Dans ce dialogue, l'auteur imagine l'état idéal, basé sur une sévère structuration sociale des individus en castes ; dans le bout de la pyramide, il y a la caste de chefs philosophes, suivie de celle de militaires gardiens et, la dernière, celle de artisans, agriculteurs et esclaves.
[...] La dernière partie du livre cherche à déterminer de quelle manière cette constitution politique peut exister. Platon commence par distinguer l'application concrète (prâxin) du discours théorique (léxeos). En réalité, il s'agit d'une recherche par approximation : l'idéal par son essence même, ne peut être réalisé que d'une manière approximative. Il ne faudrait d'ailleurs changer qu'une seule chose : réussir à faire coïncider le pouvoir politique et la philosophie. La royauté des rois philosophes sera la royauté de la raison et s'exercera aussi bien dans l'âme que dans la cité. [...]
[...] Platon La République Livre V La République est un de plus important dialogue de la maturité de Platon. Dans ce dialogue, l'auteur imagine l'état idéal, basé sur une sévère structuration sociale des individus en castes ; dans le bout de la pyramide, il y a la caste de chefs philosophes, suivie de celle de militaires gardiens et, la dernière, celle de artisans, agriculteurs et esclaves. Les personnages du dialogue qui se déroule dans la maison du Céphale sont Socrate (qui est la bouche de Platon), Glaucon, Polémarque, Thrasymaque, Adimante et Céphale. [...]
[...] Il est de bon de choisir une telle législation parce qu'elle met au pouvoir les femmes et les hommes qui sont les meilleurs. Pourtant, on n'essaye pas d'imposer des pratiques impies, mais de donner au mariage le caractère le plus sacre possible parce que les mariages doivent se faire entre les meilleurs et entre les plus médiocres. Cela parce qu'il faut avoir des enfants au moins aussi d'intelligents que leur parents. Mais, parfois, l'intelligence des enfants n'est pas à cause de l'accouplement de leurs parents. [...]
[...] L'éducation guerrière des enfants occupe une place importante. Les enfants vigoureux seront emmenés dans des campagnes pour qu'ils puissent par l'observation se familiariser avec les choses de la guerre et être dynamisés par les exemples de bravoure et de courage que la troupe récompense par une série de distinctions : d'abord les couronnes, ensuite le salut du guerrier de la main droite, ensuite une récompense d'ordre érotique, le baiser, destinés à rendre les guerriers plus énergiques. Par ailleurs, Platon exprime aussi son conception de la guerre : les Grecs ne devront pas posséder d'esclaves grecs, les morts ennemis ne devront pas être dépouillés, il sera interdit de dévaster la terre et d'incendier les maisons. [...]
[...] L'opinion se rattache à une chose qui est différente de celle du savoir. Une capacité qui se rattache au même objet et qui effectue le même résultat s'appelle la même capacité. La connaissance et l'opinion sont des capacités différentes car ce qui est infaillible n'est pas identique à ce qui ne l'est pas. L'opinion se trouve entre l'ignorance et la connaissance. Ceux qui ont de l'affection pour des choses sans les connaître en soi sont donc des personnes sujets à l'opinion, ceux qui ont de l'affection pour cela même qui en chaque chose est, il faut les appeler amis de la sagesse, philosophes. [...]
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