Mouvements d'extrême-droite, Grande Guerre, néofascisme, immigration, délocalisation
Parallèle tentant, sous-jacent aux interrogations des journalistes. La crise de 2008 : à celle des années 30 ? Au niveau économico-social et politique, possible reproduction ?
Peut-elle conduire au développement de courants autoritaires (populistes), à des affrontements des années 30 ?
Ressemblances substantielles : deux crises financières nées d'une crise boursière aux USA, qui a pour effet de restreindre l'apport de crédit à l'économie, qui entraîne une crise économique mondiale, et donc des fermetures d'entreprises, donc du chômage, donc une crise sociale. Processus identiques, mais la comparaison s'arrête là selon Berstein.
[...] Point commun : volonté d'un repli sur soi qui ramènerait à un âge d'or disparu, supprimer toutes les nouveautés du XXIème siècle, causes de la décadence actuelle. Réactionnaires, s'appuient sur le vieux fond national : dimension d'héritage national. Parti des VRAIS finlandais Union Démocratique du Centre (en Suisse), Front National Front de Gauche Parviennent parfois au pouvoir par le biais d'alliances, et tentent d'infléchir dans un sens autoritaire les pratiques publiques d'un pays concerné, mais l'Europe freine cette volonté : ex : en Hongrie, où on voulait réduire la marge d'action de la BCE. [...]
[...] Une des solutions proposées est le fascisme : en 1919, espoir dans un retour à la Belle Époque. La crise des années 30 va stimuler les courants qui veulent définir ce à quoi va ressembler le monde nouveau post-WW1, dont le fascisme, qui propose une tentative d'intégrer fortement des masses au sein de structures organisatrices (totalitarisme). Fascismes = idéologies de 3ème voie, entre le libéralisme (qui conduit à l'écrasement des faibles par les forts) et le communisme (qui fait disparaître tout espoir de promotion sociale). [...]
[...] Toutefois, il épargne très largement les pays démocratiques de longue tradition, développement des groupuscules fascistes / autoritaires négligeables : USA, GB, France. =La crise économique, les effets de la guerre et les cultures politiques déterminent l'émergence ou non du fascisme. Les populismes d'aujourd'hui : néofascisme ? Sociétés du XXIème différentes de celles du XXème. L'immigration : Forte croissance post-WW2 : société de consommation fondée sur la prospérité. Mutations économiques dans les pays d'Asie, abaissement des barrières douanières, choix opérés au début des années 1980 du néolibéralisme par la GB (THATCHER) et les USA (REAGAN) : mondialisation de grande ampleur des échanges. [...]
[...] TOCQUEVILLE : en Normandie, les élections des années 1848-49 se déroulaient au chef-lieu du canton où les paysans des villages de ce canton arrivaient derrière le maire et le curé. Avant, on glissait un bulletin de vote dans l'urne et on ne faisait rien jusqu'aux élections précédentes. Change dès 1880 suite à un ensemble de phénomènes : Dvp des routes et chemins de fer : désenclavent les campagnes, permet le brassage des populations et la circulation des modes, idées, de la presse. [...]
[...] Transfert de souveraineté de plus en plus large : création de la monnaie unique, l'Euro, qui constitue un point de non-retour qui implique l'extension des transferts de souveraineté aux politiques économiques, aux systèmes fiscaux et bancaire. Sentiment d'incapabilité face aux bureaucrates bruxellois : des députés sont élus, mais qui ont des pouvoirs en réalité limités. Doute sur la véritable capacité de ces gouvernants à gérer véritablement les intérêts des concitoyens européens, accentués par les effets de la crise de la mondialisation depuis 2008 : les H et capitaux, les entreprises, peuvent se déplacer au gré de leurs intérêts sans que les États aient de l'emprise = les véritables pouvoirs passent à la finance, aux experts (FMI, BM, Commission Européenne, BCE). [...]
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