Pensée politique, cité, absolutisme, pouvoir religieux, cité au Moyen-Age, lois fondamentales
Les implications de la thèse la société est naturelle : la nature a voulu que les Hommes vivent en société. Ce qui sous-entend que le pouvoir politique est dans la nature. Les philosophes se posent la question suivante : comment un homme peut-il commander ses semblables ? Certains disent que c'est dans la nature même des choses, pour d'autres c'est à l'issue d'un contrat qui confie tous les pouvoirs à quelqu'un.
Conflit entre les 2 thèses jusqu'à l'entrée de l'Europe dans la modernité. Comment l'idée d'Aristote a-t-elle perduré ?
Au Moyen-Age, Aristote était le modèle de pensée dans le monde chrétien médiéval et musulman médiévale. L'École scolastique : école de philosophie du MA issue de la philosophie de saint Thomas d'Aquin issue de la philosophie d'Aristote. Pas de société sans pouvoir politique or la société est dans la nature or la nature est l'œuvre de Dieu donc le pouvoir politique vient de Dieu. La monarchie absolue de droit divin légitimait son pouvoir en disant que celui-ci descend de Dieu. C'est pour cela que quand on a voulu contester l'absolutisme à partir du 17-18e s (on ne peut contester ou discuter l'origine divine), les philosophes ont essayé de donner au pouvoir une origine humaine, conventionnelle pour le contester et le limiter.
La société n'est pas synonyme d'État, l'idéal de la société chez les Grecs : une communauté politique démographiquement et géographiquement réduite, ce que l'on appelle aujourd'hui les cités États. Ils considéraient qu'on ne pouvait pas vivre en dehors de la cité, cette collectivité politique et humaine aux dimensions réduites.
[...] Et par cette illimitation, il diffère de Bodin. Ce dernier considérait, il est vrai, le pouvoir de faire ou de casser la loi comme un des attributs de la souveraineté. Ce pouvoir était limité chez lui par la loi naturelle cad par le respect de la personne et des biens des sujets. Or cette notion de droit naturel, Hobbes la rejette conséquemment au rejet de la notion de raison naturelle. Ce positivisme juridique selon lequel seule la loi civile est le critère du juste et de l'injuste conduit à dire que rien de ce que fait le souverain ne peut être tenu pour injuste. [...]
[...] Sans ce pouvoir commun, la vie, la liberté, la propriété demeurent co-naturelles à l'homme. Il est vrai elles demeurent fondées en droit mais sont sans garanties véritables. Locke ne va pas jusqu'à dire comme Hobbes que c'est la crainte qui fait sortir les hommes de l'état de nature car pour lui cet état est un état rationnel, pacifique, régi par la loi naturelle qui se confond avec la raison mais Locke est un homme de science cad un observateur. Il relève que tant que les hommes demeurent juge et partie de leur propre cause, la protection de leur droit naturel demeurera une protection précaire. [...]
[...] Reste à savoir par quelle loi ils sont régis à l'état de nature : par la loi naturelle. (loi naturelle on pense plutôt à une loi de détermination, plutôt donc une loi qui gouverne la nature physique. Les mm causes ont les mm effets. Une autre acception : la loi d'obligation, elle peut être morale, religieuse ou mm positive ex : tu ne tueras point (religieuse), ne fais pas autrui ce que tu ne voudrais pas qu'autrui te fasses (morale), tu ne feras pas de chèque sans provisions (origine sociale). [...]
[...] C'est-ce que tente le concordat. Loi de 1905 sur la séparation de l‘Eglise et de l‘Etat : reprend les ppes d'égalité et de liberté qui avaient présidé à l'élaboration du concordat et des articles organiques, le 1er art de la loi dispose : La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci après dans l'intérêt de l'ordre public Par contre l'art 2 rompt avec le passé en introduisant les ppes de neutralité philosophique et de séparation. [...]
[...] Conclusion : Le déclin de l'autorité pontificale qu'on observe à cette époque dans les idées correspond à un déclin réel dans les faits du principalement au grand schisme d'Occident qui divisa l'Eglise de 1378 à 1417 opposant aux papes de Rome les papes d'Avignon. Les pontifes rivaux vont user pour mettre fin à la division ce que l'on appela alors la voie de fait cad les moyens militaires. Ils doivent pour cela s'allier au prince pour obtenir une aide donc devenir dépendants du P temporel. La voie de scission qui consistait en une négociation en vue de l'effacement des deux échoue. [...]
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