Il n'existe pas de société humaine sans règles, donc sans pouvoir apte à les émettre. Ce pouvoir s'exerce dans ce pays selon les techniques de la démocratie et les principes de la République. Ce pouvoir a revêtu au terme d'un effort soutenu sur plusieurs siècles, la forme de l'état moderne. Dans le cadre de cet état, les partis présents sur la scène politique cherchent à promouvoir des valeurs distinctes. Certains se soucient de maintenir ou rétablir l'ordre dans la société, ou bien présenter la liberté d'actions, alors que d'autres désirent établir une société plus égalitaire, ou présenter un équilibre naturel (...)
[...] Les mécontentements se développeront après 1860. Catholiques, industriels et libéraux, souhaitent l'assouplissement du régime. A cette phase de dictature sévère, l'empire libéral se met en place jusqu'en 1870. La droite orléaniste se réconcilie alors avec Napoléon III. Ce régime est en permanence animé par la tentation aventureuse de la gloire, surtout de la gloire militaire. La guerre franco allemande de 1870, engagée sans discernement abouti au désastre et met fin à l'empire. Après la défaite de Sedan, les monarchistes reviennent à l'avant scène et seule leur division les empêchera de rétablir la monarchie. [...]
[...] II) Le maoïsme, réponse à un abandon du léninisme Le maoïsme constitue une autre famille de l'extrême gauche européenne. Cette mouvance se développera dans plusieurs partis politiques surtout dans les années 70. La révélation des crimes de Staline par le Parti Communiste de l'Union Soviétique constitue aux yeux de Mao Zedong une véritable trahison. Le PC chinois estime incarner un léninisme pur. En France, les maoïstes considèrent alors que le parti communiste chinois est le grand frère qui a réussi la révolution. [...]
[...] Les socialistes et les syndicats anti fasciste crient à la trahison. Dés le 26 aout 1939, les journaux du PC sont saisis. Le 27 septembre, un décret dissout le PCF et ses organisations. Le 8 octobre, une 40 de députés communistes sont écroués pour intelligence avec l'ennemi. Le 10 juillet 1940, un tiers du groupe parlementaire SFIO autour de Léon Blum et 27 radicaux socialistes refusent de voter les pleins pouvoirs à Pétain. La république a disparu, la gauche est en miette. [...]
[...] Sans cette légitimité, les partis sont exclus de l'accès aux institutions républicaines. Ils participent à des gouvernements de centre droit ou de droite tout en conservant leur dénomination de gauche. C'est le cas des républicains de gauche, des indépendants de gauche, de l'alliance démocratique. Ainsi la majorité de droite modérée va-t-elle se retrouvé intégralement ralliée à la république. Son idéologie peut se résumé par ordre et liberté Cette droite bourgeoise s'avère sensible aux intérêts capitalistes, au nom de l'individualisme libéral, elle est défavorable à l'intervention des pouvoirs publics dans un but social. [...]
[...] Les procédés les plus démocratiques en apparence ne se révèlent pas le plus démocratique dans la réalité. Le scrutin proportionnel est celui où les parties sont exactement représentées selon leurs % aux élections mais il ne permet pas de gouverner. Les négociations conduisent à la formation de coalition majoritaire autour d'un programme de compromis. Elle enlève à l'électeur le pouvoir de choisir les réformes qui seront mis en œuvre par les gouvernants. Il semble bien dès lors que caricaturé l'opinion par un scrutin majoritaire qui amplifie le nombre de voix en terme de siège obtenu à l'assemblée soit le prix à payer pour que le bulletin de vote soit clairement le choix d'une politique et d'une équipe pour la menée. [...]
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