Charlot : Pour comprendre les partis politiques, ne faudrait-il pas les décrire un par un, pays par pays, en les replaçant dans leur histoire, leur milieu social.
Cela dit, il pense que la théorie des parties ne saurait se construire à partir de classifications purement descriptives, pour cerner une réalité aussi multiforme il faut formuler des concepts et les rassembler dans un modèle, une typologie, qui rende compte de la réalité partisane, d'une façon fidèle mais également d'une façon qui soit enrichissante pour l'observateur (...)
[...] C'est les partis de notables. Mais, Charlot explique qu'il y a aussi des formations qui recrutent des adhérents et les utilisent sans être des partis de masses. Ses militants ne jouent alors qu'un rôle secondaire car ces partis sont entièrement tournés vers leur électorat. C'est ce qu'il appel les partis d'électeurs. Le parti d'électeurs recherche des adhérents, il peut avoir des permanents, mais ce n'est pas un parti de masse parce que sur le plan financier, on s'appuie surtout sur des dons et des grosses donations. [...]
[...] Les typologies de parti politique Charlot : Pour comprendre les partis politiques, ne faudrait-il pas les décrire un par un, pays par pays, en les replaçant dans leur histoire, leur milieu social. Cela dit, il pense que la théorie des parties ne saurait se construire à partir de classifications purement descriptives, pour cerner une réalité aussi multiforme il faut formuler des concepts et les rassembler dans un modèle, une typologie, qui rende compte de la réalité partisane, d'une façon fidèle mais également d'une façon qui soit enrichissante pour l'observateur. [...]
[...] II) Typologie de Jean Charlot. Elle est inspirée de nouveaux concepts mis en lumière par d'autres auteurs. En particulier, par le concept de parti de rassemblement. Otto Kirchheimer, c'est un parti qui est moins idéologisé, qui laisse une certaine latitude d'action à ses dirigeants, qui marginalise dans une certaine mesure ses adhérents, qui essaie d'entretenir des relations suivis avec la plus grande variétés de groupes d'intérêts. C'est aussi un parti interclassistes (souhait de mobiliser un électorat dans l'ensemble des catégories sociales). [...]
[...] Pour Epstein, ces types de partis très souple, efficace, représenterait l'avenir des organisations politiques. En deuxième lieu, il évoquait les partis de patronage (exemple avec les machines américaines) qui reposent sur le contrôle d'un certains nombres de postes administratif attribué à discrétion. Mais aussi, postes électifs qui obligent les candidats à passer par le parti (spoil system). Enfin, les partis de militants, qui a défaut d'avoir accès aux ressources financières ou aux postes clés, vont s'appuyer sur le développement d'une organisation militante qui permet de financer le parti et de posséder une main d'œuvre pour l'accomplissement des activités militantes. [...]
[...] Duverger avait été conduit à affiner sa typologie notamment parce que certains partis restaient en dehors du schéma. En particulier, ceux qu'il appellera les partis indirects. Au lieu des notables traditionnels (caractéristique des partis de cadre), les comités locaux des partis indirects sont composés de notables fonctionnels, i.e., de représentants officiels d'organisations affiliées au parti. Ces organisations, qui constituent aussi une source de financement réunissent elles-mêmes un très grand nombre d'adhérents. De fait, les masses sont incluses dans le système mais seulement de façon indirecte. [...]
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