L'interdiction de toute défense des intérêts professionnels résultant de la loi Le Chapelier devait rendre fort aléatoire toute protection des intérêts des travailleurs, d'autant que le droit de grève n'était pas consacré. Octroyé en 1864, celui-ci se prolonge par le droit syndical concédé par la loi Waldeck-Rousseau en 1884 au profit des seuls travailleurs du secteur privé.
Le premier syndicat vraiment significatif est le syndicat des employés du commerce et de l'industrie, fondé par un religieux, le frère Hyéron, et destiné à assurer l'encadrement de jeunes gens qu'il s'agit de maintenir dans le droit chemin de la morale et de la religion plus que pour les protéger contre leurs employeurs.
Marquée par l'idéologie de la lutte des classes, la CGT est constituée en 1895, en même temps que les premières bourses du travail. Lors du congrès d'Amiens de 1906, elle proclamera son autonomie par rapport aux partis politiques et sa volonté de n'agir que sur le terrain de la défense des intérêts des travailleurs. Elle ne réalisera que partiellement cet objectif, puis que par deux fois elle connaîtra des sécessions, ainsi en 1920, lors de la création du Parti communiste y a-t-il une CGT tendance SFIO et une CGTU tendance PC, ou en 1947, Force Ouvrière est créé pour couper l'allégeance au PC.
[...] Le mouvement s'organise alors et présente des centaines de candidats en vue des municipales de 1977. Lors des législatives de 1978, la plus grande partie des 200 candidats qui se réclament de l'écologie se regroupe sous le drapeau Ecologie 78 Les écologistes frôlent la participation au Parlement européen lors des élections de 1979, en obtenant des suffrages dans des conditions pourtant difficiles, surtout en raison de divisions internes. Brice Lalonde sera candidat malheureux aux présidentielles de 1981, mais recueille près d'un million de voix, auxquelles il recommande le vote pour François Mitterrand au second tour. [...]
[...] Les derniers sursauts de censure sont dus à Monsieur Thiers après la Commune de Paris, mais c'était un combat d'arrière-garde. La loi de 1881 déclare la liberté : la création d'un journal se fait désormais sur simple déclaration au procureur de la République, la parution ne subit aucune contrainte, l'Etat accordant même des subventions pour alléger le coût (papier, port les éventuelles sanctions sont prononcées par un tribunal judiciaire. Les ordonnances sur la presse de 1944 ont repris ce système en ajoutant l'obligation d'insérer le nom du Directeur du journal, le tirage et la structure de son capital. [...]
[...] Il n'oublia pas les moyens de son succès et dès son arrivée au pouvoir, il prit de sévères restrictions contre la presse. Toute création de journal est soumise à autorisation préalable, tandis que chaque numéro doit être préalablement vérifié par les services de préfecture ou du ministère de la police. Tout écart est durement sanctionné, aussi ne s'y risque-t-on guère et ce n'est que de l'autre côté des frontières que certains osent critiquer, ainsi Benjamin Constant et Madame de Staël depuis Coppet et bien évidemment les Anglais qui déversent par ballots entiers caricatures et pamphlets sur les côtes de France. [...]
[...] Malgré son inventivité, la presse politique a sensiblement régressé au profit principalement de l'audiovisuel (radio, télé, internet qui est passé d'un statut purement public assorti d'un monopole strict à un statut mixte selon lequel coexistent des stations publiques et des émetteurs privés sous la surveillance d'un Conseil supérieur de l'audiovisuel, assez largement désemparé devant les nouvelles technologies. Le PAF est évolutif, le droit qui le concerne aussi. Seule presse et l'audiovisuel qui visent un public précis résistent, voire se développent. [...]
[...] Marquée par l'idéologie de la lutte des classes, la CGT est constituée en 1895, en même temps que les premières bourses du travail. Lors du congrès d'Amiens de 1906, elle proclamera son autonomie par rapport aux partis politiques et sa volonté de n'agir que sur le terrain de la défense des intérêts des travailleurs. Elle ne réalisera que partiellement cet objectif, puis que par deux fois elle connaîtra des sécessions, ainsi en 1920, lors de la création du Parti communiste y a-t-il une CGT tendance SFIO et une CGTU tendance PC, ou en 1947, Force Ouvrière est créé pour couper l'allégeance au PC. [...]
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