Ordre Naturel, approche chrétienne du pouvoir politique, arrivée du Christianisme, Empire romain, Romains
Le monde occidental a été évidemment marqué par la morale, la théologie chrétienne, c'est un fait que l'on ait ou non la foi (celle-ci ou une autre d'ailleurs). Ce christianisme est apparu historiquement dans le cadre du monde romain. Le christianisme vient après la pensée gréco-romaine (explication chronothématique). Ce christianisme qui apparaît dans le monde romain va sur bien des points reprendre la pensée antique. Mais, il va sur d'autres points, apporter une rupture. À l'occasion de cette présentation de l'apport de christianisme à la philosophie politique, nous allons donc voir à la fois les éléments de continuité, mais aussi les éléments de rupture.
D'abord, il faut se demander quelle va être au départ la place du christianisme dans cet empire romain dans lequel il apparaît. Le christianisme est d'abord perçu par le pouvoir romain comme n'étant qu'une dissidence au sein de l'hébraïsme. Il y a d'ailleurs à cette époque, différents courants, en particulier celui des Esséniens (divergeant par rapport aux hébraïques). Au début, pour le pouvoir romain, le christianisme qui apparaît en Palestine, finalement, ce n'est qu'une secte sans pouvoir.
[...] La question est dans la visée poursuivie par l'Église. Un autre exemple peut illustrer ce fait : l'euthanasie (qu'elle soit active ou passive, en d'autre terme, soit de la vrai euthanasie, soit une erreur médicale). Est ce que le fait de faire une piqure pour abaisser les douleurs du patient a but d'affaiblir du patient et en l'occurrence conséquence ? Est ce que le décès du malade est la finalité, ou bien la piqure a pour but, pour finalité d'abréger les douleurs et à comme conséquence de tuer le malade. [...]
[...] Pépin le Bref, père de Charlemagne est le premier roi franc a été sacré : il tire sa légitimité du principe de l'origine divine du pouvoir (rencontré chez Saint Paul). Au contraire, le Sacerdotalisme est l'Église qui empiète sur domaine de l'État. Par intervention intempestive, l'Église ne respecte pas aussi bien la distinction des domaines qu'elle devrait le faire (règle dont l'origine est la distinction évangélique des domaines qui fonde la manière de fonctionner du christianisme). Il y a eut une tendance au Moyen-Age qui a conduit l'Église a considérer que puisque le spirituel a une finalité plus haute que temporel, tout doit être ordonné par cette finalité : c'est la hiérarchie des domaines qui porte l'Église à une finalité plus haute que l'État, l'Église subordonnant le spirituelle au temporelle. [...]
[...] L'Église des origines fonctionne comme par la suite, mais il y a très peu de traces documentaires parce que l'Église est clandestine jusqu'à l'Hiver 312. Au cours de ce 4e siècle, il y aura un retour aux persécutions sous Julien dit l'Apostat Finalement, l'empereur Théodose 1er en 380 va rendre le christianisme, religion officielle de l'Empire romain. Ce n'est pas l'Église chrétienne qui demande à devenir la religion de l'État. C'est l'État qui essaye de se servir de la religion comme d'un moyen favorisant la cohésion sociale. [...]
[...] Le protestantisme s'appui sur l'idée du Sola Scriptura littéralement de l'écriture seule Donc finalement, il y a presque une relation directe entre les fidèles et Dieu alors que dans le catholicisme, il y a l'intermédiaire qui est l'Église et les fidèles n'ont pas une relation directe avec Dieu (médiatisation de l'Église). Ainsi, Gambetta l'explicite : ce n'est pas la foi chrétienne qui peut déranger l'Etat, mais bien que dans le catholicisme, ce qui n'est pas le cas dans le protestantisme, il y a cette institution qui est l'Eglise, véritable État dans l'État. Le Césaropapisme de la fin du 19e siècle est anticléricale, mais il le n'est pas nécessairement de tout temps. Le Césaropapisme n'est pas nécessairement de l'hostilité envers l'Église. [...]
[...] Les Romains arrivent à concevoir cette logique. Or, au départ, les Romains pensent que le christianisme n'est qu'une dissidence au sein de l'hébraïsme. Ils s'aperçoivent vite que non. Les Ruptures que produit l'arrivée du Christianisme Le christianisme rompt sur un certain nombre de points théologiques, mais d'un point de vue politique, les Romains se rendent compte que le christianisme ne s'adresse pas qu'à un groupe social particulier. Le Dieu des chrétiens n'est pas un Dieu qui s'adresse qu'à un groupe social, mais à l'ensemble de l'humanité. [...]
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