Sciences politiques, démocratie, démocratie directe, démocratie représentative, démocratie semi-représentative, scrutin majoritaire, scrutin proportionnel, traité de Lisbonne, constitution de 1958, référendum consultatif, référendum d'initiative populaire, référendum d'initiative partagée, concertation citoyenne, Gilets jaunes, liberté de manifestation
Depuis quelques années les sociétés démocratiques font face à une crise, visant la politique. En effet, il est question de trouver comment faire évoluer la démocratie pour la rendre plus proche des nouvelles aspirations et volontés du peuple qui montre de plus en plus de défiance face au gouvernement, et cela n'a fait que s'amplifier via les réseaux sociaux, qui sont actuellement le moyen le plus rapide d'expression et d'information. Ce sentiment de défiance s'est construit autour de deux thèmes majoritaires : l'arrivée de dirigeants qui restreignent les libertés, comme Trump aux USA, Jinping en Chine, Narendra Modi en Inde, Matteo Salvini en Italie, Poutine en Russie... et le sentiment d'un déficit démocratique du côté occidental, comme le sentiment d'être mal représentés, d'avoir moins de droits ou que ceux-ci sont plus encadrés, comme celui de manifester...
[...] Nouvelles aspirations démocratiques Depuis quelques années les sociétés démocratiques font face à une crise, visant la politique. En effet, il est question de trouver comment faire évoluer la démocratie pour la rendre plus proche des nouvelles aspirations et volontés du peuple, qui montre de plus en plus de défiance face au gouvernement, et cela n'a fait que s'amplifier via les réseaux sociaux, qui sont de nos jours le moyen le plus rapide d'expression et d'information. Ce sentiment de défiance s'est construit autour de deux thèmes majoritaires : l'arrivée de dirigeants qui restreignent les libertés, comme Trump aux USA, Jinping en Chine, Narendra Modi en Inde, Matteo Salvini en Italie, Poutine en Russie . [...]
[...] Parmi les événements marquants dans cette catégorie il y a la proposition de traité pour une Constitution européenne, rejetée par référendum français en 2005, par Nicolas Sarkozy, mais celui-ci y a repris beaucoup d'idées pour établir le traité de Lisbonne qu'il a fait voter par le Parlement. On peut aussi citer le « tournant de la rigueur » par Mitterrand, président de gauche : il était supposé baser sa présidentielle sur une juste répartition des richesses, mais, après de mauvais résultats économiques, il a tourné cette dernière vers une politique de rigueur en 1983. Cette légitimité peut aussi être questionnée par les nombreuses affaires judiciaires des élus. Il y a donc aussi une crise de confiance. Mais est-ce que la démocratie directe serait un moyen de s'en sortir ? [...]
[...] Pour en revenir à notre pays, la crise citée plus haut a posé la question de l'application d'une démocratie directe : parti initialement d'un refus d'une nouvelle taxe sur le carburant et donc d'une question de fiscalité, cela a laissé place à des questions politiques, manifestées par plusieurs moyens comme les blocages de ronds-points, les passages télévisés . Face à ce constat de perte de vitalité démocratique, il fallait trouver des solutions. Des personnes du mouvement ont demandé le retour au référendum comme outil démocratique de permis plan et surtout le référendum d'initiative populaire (ou citoyenne) pour remplacer le référendum d'initiative partagée présent dans la Constitution, jamais mis en œuvre, car trop complexe. [...]
[...] Donc, dans l'idéal, un projet de loi serait débuté si un certain nombre de citoyens le demandait. Un usage plus fréquent et plus facile d'accès au référendum est une piste sérieuse pour impliquer davantage les citoyens dans le processus démocratique et, en parallèle, le faire vivre. Les politiques publiques ont aussi ce rôle. Quant à l'échelle locale, des concertations citoyennes sont parfois organisées pour certaines décisions, pourquoi ne pas les essayer à l'échelle nationale ? [...]
[...] On peut citer l'instabilité de la IVe République, qui a compté 16 présidents du Conseil différents, ou encore l'Italie. La représentation fidèle est donc encore compliquée, amenant à une crise de la représentativité se traduisant notamment par un nombre d'abstentions grandissant, sans compter les votes blancs ou nuls. Cela peut nous amener à parler de la légitimité des hommes et femmes politiques, question qui se pose lorsque les programmes ne sont pas respectés ou que l'expression de la volonté du peuple n'est pas ou peu entendue. [...]
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