Notion de pouvoir, sciences politiques, ordre social désirable, conscience collective, pérennité d'un groupe, Nelson Mandela, Gandhi, légitimité légale rationnelle, légitimité charismatique, conceptions du pouvoir, conception substantialiste, conception relationnelle, conception institutionnaliste, Six Livres de la République, Jean Bodin, Thomas Hobbes, Max Weber, Robert Dahl, conception élitiste, Charles Wright Mills
Le pouvoir est d'avoir la permission de faire quelque chose. Autrement dit, c'est la capacité à commander, à contraindre, à imposer sa volonté.
D'après Burdeau, le pouvoir est "l'incarnation de cette énergie que provoque dans un groupe une idée d'ordre social désirable". Pour lui, c'est la force née d'une conscience collective et dont le but est d'assurer la pérennité d'un groupe.
[...] La notion de pouvoir en sciences politiques Introduction Le pouvoir est d'avoir la permission de faire quelque chose. Autrement dit, c'est la capacité à commander, à contraindre, à imposer sa volonté. D'après BURDEAU, le pouvoir est : « L'incarnation de cette énergie que provoque dans un groupe une idée d'ordre social désirable ». Pour lui, c'est la force née d'une conscience collective et dont le but est d'assurer la pérennité d'un groupe. La légitimité du pouvoir Le pouvoir est légitime quand il résulte du consentement des personnes qui y sont soumises. [...]
[...] THOMAS HOBBES, qui par la règle de reconnaissance comme base de la relation qui existe entre gouvernés et gouvernants, donne accès à la conception relationnelle. MAX WEBER, reprend et étudie à fond cette conception, qui permet de dresser une distinction entre la domination et le pouvoir. Tandis que la domination désigne la disposition d'obéir, le pouvoir quant à lui, renvoie à la question de conformité à la loi . Selon la conception institutionnaliste, le pouvoir est semblable aux gouvernements. Exemples les branches du pouvoir de l'État (pouvoir législatif, pouvoir judiciaire et pouvoir exécutif). [...]
[...] La conception non-décisionniste du pouvoir nous permet d'apprendre que pour comprendre le pouvoir dans notre société, il faut examiner l'importance des personnes. Autrement, il s'agit d'étudier ce qu'ils tiennent en estime comme primordial. La conception élitiste est soutenue par le sociologue américain CHARLES WRIGHT MILLS. Pour lui, les décisions importantes dans une classe dirigeante sont situées entre les mains des personnes les plus dignes d'être choisies. Le désir du pouvoir Il existe plusieurs raisons de vouloir le pouvoir : Le dévouement qui est le fait de s'investir pleinement dans une action, souvent au profit des autres ; La recherche d'honneur, de gloire, de distinction personnelle. [...]
[...] C'est les cas de : GANDHI (la non-violence), NELSON MANDELA (la tolérance). La légitimité traditionnelle est un pouvoir basé sur la coutume et la tradition. Ici, les gens obéissent parce ce que c'est la tradition et la coutume. En effet, le chef agit en conformité aux valeurs instituées. Exemples les sociétés monarchiques et féodales. Dans la légitimité légale rationnelle, le pouvoir est en conformité à un ordre permis par la loi, créé par la raison humaine. Exemple le mandat d'un Président. [...]
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