Ce régime dure de la défaite de Sedan en septembre 1870 jusqu'à juin 1940. Elle nait et meurt de deux défaites militaires contre l'Allemagne mais connaîtra cependant la grande victoire de la guerre 14-18. Si les régimes depuis 1789 ont tous échoué, la 3e République semble être un modèle stable. Sa mise en place fut longue et difficile, environ 10 ans. Cela commence par la mise en place en septembre 1870 d'un gouvernement de défense nationale composé d'hommes comme Trochu ou Gambetta. L'armistice sera signé avec Bismarck, malgré la résistance du peuple parisien, le 28 janvier 1871. Dans les conditions de l'armistice, la France a trois semaines pour élire une assemblée (fiable car légitime) qui décidera de la paix ou de la poursuite de la guerre.
[...] On note deux tendances : - Les républicains radicaux, en faveur de la guerre, comme Gambetta. - Les monarchistes en faveur de la paix, ralliés par les républicains modérés, eux aussi en faveur de la paix. On comprend donc que le débat n'est pas sur la nature du régime, mais sur la poursuite ou non de la guerre. C'est une nette victoire des hommes en faveur de la paix, car le suffrage universel favorise l'expression d'une population principalement rurale et qui a beaucoup souffert de la guerre. [...]
[...] Son fils par contre est intelligent et très populaire. Les républicains et orléanistes se rapprochent donc car ils ont en commun un programme parlementaire et libéral. C'est le rapprochement des centres. Même le républicain radical Gambetta se rapproche de Thiers. Ensemble, ils deviennent les deux leaders pour sauver le système parlementaire. b. Le vote des lois constitutionnelles. Ils acceptent une république (satisfaisant les républicains) conservatrice (satisfaisant les orléanistes). Le 30 janvier 1875 est voté avec 353 voix contre 352 l'amendement Wallon, qui fait que le président est élu par un Sénat et une chambre des députés réunie en une assemblée nationale. [...]
[...] Les républicains font de très bons scores à Paris ou dans le sud-est. Gambetta qui a fait une la campagne apparaît comme le grand vainqueur de ces élections. On a donc un président monarchiste, un sénat partagé et une chambre des députés républicaine. De plus, en décembre 1876, Mac-Mahon choisit Jules Simon, un conservateur, comme chef du gouvernement. Une crise naît donc entre monarchistes et républicains, ces derniers ayant mal pris le choix de Mac Mahon. b. La crise du 16 mai 1877. [...]
[...] La méfiance mutuelle s'installe. Puis, alors que Paris est républicain et associe Thiers à la monarchie de Juillet, la province reste monarchiste. L'assemblée de Bordeaux commet aussi quelques maladresses comme installer le siège du gouvernement à Versailles, délaissant Paris comme au temps de l'Ancien Régime. La défiance s'installe donc vis-à-vis du gouvernement de Thiers, issu d'un vote décevant Les difficultés économiques de la capitale. Un moratoire suspendant dettes et loyers du peuple parisien avait été mis en place pendant le siège pour alléger la charge des parisiens. [...]
[...] Mais ce titre même renforce l'affirmation de la République. Thiers est donc chef du gouvernement et chef de l'Etat mais reste responsable devant les députés qui peuvent le renverser. b. Le remplacement de Thiers par Mac-Mahon. A la fin de 1871, les tensions entre Thiers et Mac-Mahon se renforcent, à propos de désaccords sur les réformes et surtout sur la question des institutions. Alors que l'idée républicaine progresse dans tout le pays, Thiers ne cache plus son envie de république conservatrice. [...]
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