Moyen-Age, question théologie politique, Empire romain d'occident, Thomas d'Aquin, pouvoir pontifical, théologie
La question du Moyen-Age s'étend de la fin du Ve siècle, jusqu'à la fin du XVe, elle s'ouvre avec la dislocation de l'Empire romain d'occident et se ferme avec l'émergence de l'Etat moderne.
Le Moyen-Age est une période extrêmement riche, intellectuellement et artistiquement, c'est également l'âge d'or de la philo et de la théologie. Cette période qui couvre presque 10 siècles on distingue des sous-périodes.
[...] L'église donne sa légitimité au prince et en échange, ils souhaitent qu'ils mènent une politique chrétienne. Section 2 : Le pouvoir pontifical, justifications et contestations Le christianisme antique n'a pas d'ambitions antiques. Au cours des 5 premiers siècles de notre ère, la pensée d'un certain nombre de théologiens va développer toute une doctrine sur les relations entre ordre spirituel et ordre temporel. Jusqu'au siècle, els penseurs chrétiens vont principalement chercher à émanciper l'église d'une possible captation du pouvoir spirituel par l'empire romain et ce sera le cas dans l'empire romain d'Orient où l'empereur va devenir le chef de l'église d'Orient. [...]
[...] Grégoire 7 rappelle également que le pape détient l'autoritas et la protestas, c'est lui la source du pouvoir dans les églises, il peut démettre les rois et empereurs grâce à la protestas. Comme le pape est au sommet de l'ordre politique et religieux, il peut juger toute chose mais ne peut être jugé par personne. Paragraphe 4. Le pape, l'empereur, les rois : une rivalité pour la primauté Cette réforme grégorienne va provoquer des réactions très fortes des autorités politiques. [...]
[...] Les relations entre église vont toujours être tendues et conflictuelles. Les empereurs et les rois vont s'immiscer dans les affaires de l'église, ils vont peser sur la nomination des évêques et des abbés et par conséquent, de nombreux évêques et abbés vont se compromettre avec le pouvoir politique et vont perdre de vu leur fonctions religieuses. Au siècle, grande crise. Paragraphe 3. La réforme grégorienne Pour sortir de cette crise, le pape Grégoire au 10-11° siècle, va entamer une grande réforme de l'église. [...]
[...] Le clergé est corrompue par le pouvoir et le clergé entraine la population vers le vice. Pour mener le peuple vers la vertue, il faut réformer le clergé et le purifier. Pour purifier le clergé, il faut le rendre indépendant du pouvoir politique. Aucun prince ne doit pouvoir nommer un évêque ou un abbés. Le pape Grégoire 7 va envoyer des legas afin de démettre de leurs fonctions, tous les membres du clergé. La troisième grande orientation est la réforme de l'église. [...]
[...] Il va affirmer que ces deux glaives sont aux mains du Pape. Pour justifier cette affirmation, Bernard de Clervaux va interpréter un passage des Evangiles qui raconte l'arrestation de Jésus, trahi par Juda, sur le Mont des Oliviers. Jésus est avec ses disciples et Juda s'avance, il salut et embrasse Jésus, signe convenu pour les gardes qui accompagnent Jésus et le capture. A ce moment- là, les disciples disent qu'ils peuvent le défendre, avec les deux glaives. Mais quand Pierre sort son glaive pour le défendre, Jésus demande à ce qu'il le range et le condamne Pierre en disant que Tout ce qui combattront avec le glaive, mourront par le glaive Cet épisode a une portée symbolique, car celui lui, Jésus, à travers ces deux glaives, parle du pouvoir de l'Eglise. [...]
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