Cours de géopolitique de master 2 Sciences politiques sur le rôle de l'hyperpuissance américaine et de sa stratégie sécuritaire, les sources du désordre et la question du terrorisme international d'essence religieuse, le rééquilibrage éventuel du système mondial, et les sources de la multipolarité.
[...] Son succès n'efface pas deux réalités. D'abord, les armes intelligentes ne sont pas parfaites. Il y eu, au Moyen-Orient ou dans les Balkans, un certain nombre de bavures. Ensuite, et c'est plus gênant pour les théoriciens de la victoire par les airs, la RMA ne dispense pas des interventions au sol. On s'en rend bien compte avec la deuxième Guerre d'Irak, véritable guerre d'occupation. Aujourd'hui, les avis sont plutôt partagés quand à la nature de la RMA. En premier lieu, elle donne un peu trop la priorité à l'offensive et peut donc être un facteur de conflit en ce sens la. [...]
[...] En particulier quand l'intégration des minorités est empêchée par différents phénomènes. L'ordre mondial est toujours à la merci de ces différents types d'antagonismes dans lesquels il n'est pas évident d'intégrer le terrorisme international L'islamisme et le terrorisme religieux : En ce début de XXIème siècle, le facteur qui semble perturber le plus le système mondial est le terrorisme international, d'essence religieuse puisqu'il tient son principal ressort dans une interprétation radicale de l'Islam, même si on peut lui trouver d'autres motivations (politiques, sociales A. [...]
[...] Ces principes furent bien vite difficile à respecter. Dès 1970, en raison de sa guerre avec le Pakistan, l'Union Indienne passait une alliance avec l'URSS et, très vite, ce mouvement des non-alignés va paraître comme une nébuleuse d'Etats ayant le plus grand mal à respecter le neutralisme. Ce mouvement aura d'autant plus de mal à exister car certains Etats vont essayer de lui imprimer une dérive par rapport à son inspiration initiale. C'est particulièrement le cas de Cuba qui cherche à rapprocher l'URSS et les non-alignés. [...]
[...] Cet effort collectif eut pour cadre privilégié l'ONU et fut marqué par trois initiatives. En 1964, c'est la création de la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, à la demande du groupe des 77, formé par les nouveaux Etats d'Afrique et d'Asie. Ensuite, le fait que les pays en voie de développement, mettant à profit leur supériorité numérique, vont transformer l'assemblée générale des Nations Unies en véritable caisse de résonance de leurs revendications. Dans les années 1970, elle votera toute une série de résolutions en faveur des pays en voie de développement. [...]
[...] Peut on dans ces conditions parler d'un empire américain ? si l'on accepte le principe partagé par de nombreux historiens et experts que l'empire suppose le contrôle territorial sans partage et qu'il repose avant tout sur le pouvoir de coercition ou d'injonction, c'est-à-dire sur le fait qu'il interfère directement et ouvertement dans la vie politique intérieure des Etats sous influence, alors, il faut bien le dire, il n'existe pas à proprement parler d'empire américain. Contre ceux qui ont tendance à comparer les Etats-Unis à Rome, il est facile de faire valoir qu'ils n'ont pas de colonies, malgré le fait que la position insulaire des Etats-Unis les obligent à être présents sur les rimlands, sur les zones littoral de l'ancien monde où ils entretiennent des bases militaires dans une quarantaine de pays, tandis que le Pentagone reconnaît une présence militaire plus ou moins importante dans 132 Etats. [...]
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