Mobilisations sociales, expression politique, révolution passive, régime communiste, Weber
Certains schèmas culturels seraient en opposition avec la démocratisation. Il y a la valorisation du consensus par rapport au fait majoritaire. Or on constate depuis que la norme pluraliste s'est diffusée sur le continent africain, elle a considérablement renversé les normes populaires du pouvoir et de la légitimité. On a donné plus de poids aux électeurs ordinaires. Cette revanche à travers l'instrumentalisation du pouvoir n'est pas anodine. Certes la démocratisation n'a pas donné tous les résultats escomptés mais elle a reconfiguré l'espace public et a bouleversé les imaginaires du pouvoir.
[...] De quelle manière chaque présent repositionne les questions adressées au passé, laissant voir des éclairages différents. Question de la consommation à l'est posée alors qu'existent deux registres de mise en image du passée : muséification (usage normatif), mécanismes de commodification du souvenir avec des objets recréés pour la consommation. Production d'un passé conduit en exceptionnalité. Travailler sur la consommation pour sortir de cela. Lorsque cette ère de la consommation de masse arrive à l'Ouest, quid à l'est ? Comment comprendre la consommation à l'est ? Retard, envers, inverse ? [...]
[...] Voir aussi Denis Martin (sur les OPNI) et critique de Jazz (Denis Constant). Voir aussi Lonsdale avec la différence entre construction et formation de l'État. Le politique par le bas chez JFB : Ne pas réifier et essentialiser le bas mais bien voir les interactions constitutives de la formation de l'État, d'un autre point de vue. L'Islam républicain s'inscrit dans cette approche (formation de l'État républicain). Subjectivation politique (dans l'illusion identitaire, aussi dans matière à politique et dans le gouvernement du monde). [...]
[...] La globalisation et le transnational sont un vecteur de la formation de l'État-nation. Deuxième méthode : voir la perspective de la sociologie politique des mobilisations : rituels religieux en tant que rituels politiques, dans la lignée de F. de Coulanges. Voir Trexler sur la vie publique au moment de la Renaissance à Florence : révolution rituelle : jeunes et plébéiens ont imposé leur droit à participer à la procession à la cité (dans une place subalterne) : la constitution de la procession est un mode d'intégration (participation à la cité) et de hiérarchisation du corps civique. [...]
[...] Mobilisations sociales et expression politique Les transitions ont-elles bouleversés les hégémonies ? Idée de révolution passive post-coloniale selon JFB. Les transitions ne se font pas forcément sur le modèle de la révolution conservatrice. Dans la plupart des cas, c'est un scénario intermédiaire. On parle de révolution passive : il y a une assimilation réciproque des différents groupes de l'élite. Si on se situe dans cette perspective de la révolution passive, la question de savoir si la démocratisation en Afrique a produit un bouleversement ou pas : La démocratisation a-t-elle introduit une révolution sociale ? [...]
[...] A travers la question religieuse le corps social et politique se transforme. Ex : la reconnaissance des droits civiques de catholiques en GB, Pays-Bas et les piliers (aujourd'hui question de savoir s'ils vont constituer un pilier de l'islam). Ex : En Irak, conversion des tribus arabes nomades au shiisme au 19e. Ces tribus ont été confrontées à un processus de centralisation du pouvoir ottoman, qui a pris une forme quasi coloniale, et ont essayé d'y résister. La conversion a été une réponse politique : les tribus arabes ont joué sur le potentiel de dissidence que leur ouvrait le voisin (Perse Qajar) shiite. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture