On considère généralement que la comparaison est une des activités les plus communes de l'esprit humain et que la comparaison apparaît comme nécessaire pour une meilleure connaissance. Ceci pour trois raisons principales :
- pratiquer la comparaison, c'est spécifier, confronter et classer ce que l'on étudie dans le but de parvenir à une généralisation
- comparer, c'est rechercher les singularités et les points communs de caps plus ou moins nombreux qu'on s'attache à mieux décrire par le biais de cette comparaison
- comparer, c'est tenter de parvenir à une connaissance plus fine et une analyse afin de mieux caractériser les trajectoires historiques uniques, les dynamiques empruntées par des phénomènes sociaux, ainsi que caractériser les formes provisoirement adoptées par les phénomènes sociaux
La science politique s'est servie de la comparaison. Le fait de comparer peut être considéré comme une branche de la discipline, mais la démarche comparative peut être caractérisée comme une méthode, comme un état d'esprit qui vise à regarder des analyses sur les systèmes politiques contemporains.
La méthode comparative s'est très vite imposée comme un substitut à l'expérimentation. En effet, en sciences sociales, on ne peut pas comparer certains éléments en laboratoire. Le sociologue se propose spécialiste de politique comparée, le sociologue se propose de comparer des faits sociaux relevant des mêmes catégories. Mais ces faits sociaux s'insèrent dans des contextes géographiques et des contextes historiques différents.
Le sociologue va tenter d'expliquer leur genèse, leur agencement qui distingue les faits sociaux. Le sociologue vise à mettre en forme ces faits sociaux et les logiques de leurs mécanismes. On cherche à comparer les institutions, les groupes de pression, les syndicats, les systèmes de parti. On a aussi dans un premier temps développé une science des politiques comparées. Puis, on s'est intéressé aux comportements politiques qui sont devenus des objets de la comparaison.
Ainsi, l'un des comportements politiques que l'on a essayé d'expliquer est celui du vote. La question que l'on s'est posée est la suivante : existe-t-il des variables sociales qui peuvent expliquer le vote et quelles sont ces variables ?
[...] En France, la motion de censure est un procédé formel et juridique. C'était en 1962 avec Pompidou. On peut insister sur la majorité parlementaire et la période. Les pressions des parlementaires peuvent amener au changement de premier ministre, faisant pression sur le premier ministre est relativement désavoué auprès de l'opinion publique et craignent pour leur réélection. La dissolution de 1997 était l'indiscipline de sa majorité parlementaire vis-à- vis du gouvernement. Réponse de l'exécutif. Ce ne sont pas les mécanismes subtils du parlementarisme rationalisé pour remettre en cause En Allemagne, la censure du gouvernement sur le plan constitutionnel, n'a été mise en cause qu'une seule fois en 1982 pour renverser Helmut Schmidt. [...]
[...] La vraie apparition des factions est une généralisation du suffrage. Cette extension du suffrage va nécessiter de toucher des tranches plus larges de la population. Les factions vont progressivement tenter de créer des comités locaux sur l'ensemble du territoire national avec l'arrivée du suffrage universel. On a d'un côté des comités au sein du parlement et de l'autre des comités locaux. Pour Pombeni, le parlement n'est finalement le lieu de création des partis politiques que dans les pays où ce parlement exerce une intégration des conflits sociaux directement. [...]
[...] L'Etat s'autonomise de plus en plus. L'absolutisme royal était d'abord une organisation bureaucratique. Dans une certaine mesure, il faut insister sur le fait que l'Etat lui-même est pénétré par des agents issus des catégories dominantes. La noblesse regagne en partie le pouvoir qu'elle perd par l'affirmation de ce pouvoir royal. Cette administration travaille au nom de l'intérêt général de la sphère publique. Par opposition à l'Angleterre, la société civile est gouvernée par l'Etat qui gouverne cette société et caractérise même le type idéal de l'Etat moderne autour de la domination qu'il exerce sur la société civile. [...]
[...] Ce type caractérise les pays qui ont vécu une révolution sécularisante et une culture laïque portée par l'Etat. L'Espagne, le Portugal, la Grèce ont connu de fortes répressions des mouvements ouvriers. Troisième cas : un parti démocrate-chrétien important mais pas forcément dominant, sans parti communiste. Cas de l'Allemagne, des Pays-Bas, de la Suisse, de la Belgique, de l'Autriche, de l'Europe centrale. En Allemagne, CDU / CSU qui obtient plus de des voix de 1949 à 1990 Quatrième cas : absence de parti démocrate-chrétien et absence d'un parti communiste important. [...]
[...] La volatilité électorale se constitue au sein d'un parti d'une même tendance politique. Le fait de voter à droite ou à gauche semble avoir encore une signification. Cependant, il y a une difficulté de constituer un large rassemblement centriste, comme le désire François Bayrou. Le clivage droite / gauche est le seul référent que les individus possèdent afin d'aller voter. Pour une élection présidentielle, tous les points de repère semblent remis en cause : des attachements qui persistent mais qui sont plus diffus qu'ils ne l'étaient dans les configurations antérieures. [...]
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