Dans quelle mesure devons-nous chercher à rendre le capitalisme plus moral ?

Thèmes abordés

capitalisme, éthique, richesse des nations, valeurs, Adam Smith

Résumé du document

Le capitalisme est le système économique dominant depuis 1991. Il a permis l'accroissement des richesses dans le monde de façon importante. Son succès est indéniable. Nos conditions de vie actuelles ont été rendues possibles grâce à cela. Néanmoins, aujourd'hui suite à la crise financière et économique qui a choqué les populations : on s'interroge de nouveau sur les limites de ce système et les réels apports qu'il a permis. De fait, les pertes extraordinaires de certaines banques dues à des traders ont mis en colère les individus. D'autant plus que c'est avec leurs impôts que les États ont aidé ces banques en faillite. Le capitalisme est donc remis en question d'où la réapparition du problème de l'éthique dans ce système économique. Interrogeons-nous dans un premier temps sur ces deux notions. Né pendant la révolution industrielle du XIXe siècle, le capitalisme est un mode d'organisation économique qui repose sur la séparation du capital (c'est-à-dire le propriétaire des moyens de production) et du travail (soit le travailleur libre qui reçoit un salaire). Sachant que, le capitaliste cherche à accumuler du profit. Luc Boltanski distingue trois grandes phases du capitalisme. La première a lieu pendant la révolution industrielle, c'est ce qu'il nomme le « capitalisme d'autonomie » (avec la figure du bourgeois entrepreneur).

Extraits

[...] D'autant plus que c'est avec leurs impôts que les États ont aidé ces banques en faillite. Le capitalisme est donc remis en question d'où la réapparition du problème de l'éthique dans ce système économique. Interrogeons-nous dans un premier temps sur ces deux notions. Né pendant la révolution industrielle du XIXe siècle, le capitalisme est un mode d'organisation économique qui repose sur la séparation du capital (c'est-à-dire le propriétaire des moyens de production) et du travail (soit le travailleur libre qui reçoit un salaire). Sachant que, le capitaliste cherche à accumuler du profit. [...]

[...] De fait Nike en 1998 a fait polémique : une enquête a révélé que les ballons de football étaient fait par des enfants dans des conditions de travail exécrables. Et cela à deux niveaux : pour leurs salariés : pourquoi ils travaillent, quels intérêts ils y ont ? Travaillent-t-ils pour une bne cause ? pour les consommateurs : sensibles aux images des entreprises : sont-ils respectueux de l'environnement ? De leurs salariés ? Véhiculent-ils de mauvaises références dans la société ? Le philanthrocapitalisme depuis le milieu des 90's, accroissement des richesses des industriels est allée de pair avec l'essor des fondations philanthropique dans le monde. [...]

[...] Observer l'évolution de ce système est important pour comprendre l'évolution des principes et des valeurs capitalistes ainsi que ses limites et ses excès actuels. L'éthique est une discipline philosophique qui étudie les fondements de la morale. Plus précisément, c'est un ensemble de règles de conduite. Il y a donc deux aspects ; la pratique et les normes. Il s'agit ici de s'interroger sur les liens entre ces deux notions, soit l'existence d'une éthique dans le système capitaliste. Dans quelle mesure devons-nous chercher à rendre le capitalisme plus moral ? [...]

[...] Tt ce qui n'a pas de prix échappe à l'éco, mais échoue aussi là à la gouverner : pas de morale. Que tt ind, d'un point de vue moral, ait le droit de manger à sa faim, cela ne dit rien sur les moy écoqs d'y parvenir Carl Menger : cette orientation éthique est, par rapport à la partie théorique de l'économie politique une incompréhension méthodique, une méconnaissance de la vraie nature de la recherche théorique dans le domaine de l'économie et de ses missions particulières Si nous voulons qu'il y ait de la morale ds une sté capi (or il le faut bien), cette morale ne peut venir comme ds tte la société, que d'ailleurs de l'éco. [...]

[...] Parce que le capitalisme ne permet pas l'épanouissement d'un certain nombre de qualités humaines comme la propension au don, au lien social à la créativité, il faudrait donc inventer une 2e sphère d'act qui serait non- marchande. Cf Wikipédia. Finalement les défauts du capitalisme sont compensés par l'anticapitalisme et vice-versa. Volonté réel de changer ? Difficulté à envisager un autre système Nous restons très accrochées à ce que nous apporte le système économique capitaliste. Diffté à penser un autre modèle bien réel. [...]