libéralisme, pensées, antilibéralistes, libérales, société, individu
Ce qui distingue le libéralisme c'est la capacité de choix pour l'individu. Celui-ci serait donc capable de choix, de remettre en cause les choix antérieurs, de changer d'avis également. De se remettre en question quoi.
Vision différente que celle d'un individu formaté par la tradition, par la société. L'individu n'est pas un atome isolé de l'Histoire, de la culture, des traditions. Mais l'individu libéral a la capacité de choisir, de remettre en question…
L'individu, seul sujet moral, est porteur de droits.
L'origine de ces droits est sujette à controverses chez les auteurs.
[...] Partage les origines avec le libéralisme, mais la différence réside dans le débat. Un courant libertarien qui a refusé le grand virage qui a conduit à Rawls, et qui a accepté le prise en compte de la liberté mais aussi des conditions nécessaires à cette liberté. Ce virage là les libertariens l'ont refusé, pour rester dans une vision intégriste basée sur un libéralisme ultra individuel. Ici, seuls l'individu, sa liberté et sa propriété sont dignes de protection et de valeur morale et philosophique. [...]
[...] Mais en étant quand même d'accord sur les grands principes d'organisation. Pour Rawls, le juste précède le bien. La philosophie politique est distincte de la philosophie morale. Le désaccord moral est inévitable, c'est pourquoi la dichotomie mise en avant par Rawls est indispensable. - Le libéralisme civique ou républicain, qui essaie de réconcilier les idées de Rawls avec une vision plus riche de la vie collective et sociale, avec cette valeur d' appartenance à un groupe, à une culture, qu'il est nécessaire non seulement de tolérer mais surtout d'assister, de défendre. [...]
[...] Rawls en arrive à la conclusion que seule serait acceptable l'inégalité qui apporte un avantage à la personne qui en a le moins, qui est la plus démunie. Accroitre l'inégalité est acceptable si le plus démuni se retrouve mieux qu'avant. Seul cas acceptable de l'inégalité. Donc le système de Rawls est libéral, mais ce dernier arrive à la conclusion qu'il doit y avoir des limites, et les limites à l'inégalité doivent amener à réfléchir à une redistribution, pour pallier aux inégalités qu'amènent les principes de la justice. Rawls rajoutera 20 ans plus tard une réflexion sur la diversité. [...]
[...] Les différents courants se distinguent par de nombreux points : - Le libéralisme de la peur, typique du milieu du XXe siècle, qui porte la marque des régimes totalitaires du XXe siècle, qui met au cœur de ses propos la crainte de tout pouvoir, en particulier du pouvoir public (au XXe siècle le gouvernement). Ce courant remonte au XVIIe dans la pensée anglaise. Le pouvoir est source de danger, et si ce pouvoir a les moyens d'un gouvernement contemporain, il est encore plus dangereux. Ce courant est critiqué du fait de sa myopie : son obsession de la crainte du pouvoir public le rend aveugle du danger d'un privastime total, qui serait tout autant dangereux, puisque surexploitant. [...]
[...] Parmi les doctrines collectivistes : parmi les plus grands, le courant nationaliste et le courant socialiste. Point de départ : le sujet philosophique essentiel est un groupe, qui a une existence objective (chez les nationalistes : la nation, sujet de droit, envers qui chacun a des devoirs ; chez les socialistes : la classe sociale.) - Les conservateurs : importance de la tradition, le groupe est ancré dans le temps et non dans l'espace. Pour les conservateurs, ces valeurs, ces traditions sont uniques à une société. [...]
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