Libéralisme, nationalisme, socialisme, fin du XIXème siècle, avancés libérales, crise du libéralisme, démocratie sociale
Fin du XIX° s : les institutions libérales (constitution, régime parlementaire, garantie des libertés politiques) se consolident en dépit des résistances, des forces sociales et politiques traditionnelles.
Ce système libéral devenu dominant subit dans les années 1890 et au début du XXème s des attaques contradictoires, d'inspirations nationalistes et internationales.
Mais il s'efforce d'intégrer politiquement ces oppositions et les combat par des réformes sociales.
[...] Cette Constitution à l'équilibre complexe reste en vigueur jusqu'à la fin de la 1°GM. Le parlementarisme italien Italie : capitale à Rome après la prise de la ville par les troupes royales, le 20 septembre 1870. Royaume d'Italie : monarchie constitutionnelle où s'applique le Statuto octroyé par Charles-Albert en 1848 pour son royaume Piémont-Sardaigne, et qui s'est étendu par les rattachements progressifs. Dans cette Constitution, on a un bicaméralisme inspiré très largement du modèle anglais. Députés élus au suffrage censitaire sénateurs nommés par le roi. [...]
[...] France : parlementarisme caractérisé par une tension grandissante ( déplacement vers la gauche du centre de gravité des majorités inertie liée au scrutin d'arrondissement. Instabilité gouvernementale : le régime n'inspire pas confiance, même à ses plus ardents partisans. Méfiance sur la capacité des Républicains à faire la guerre ( Maurras : la République est mauvaise. Marcel Sembat, député socialiste : Faites un roi, sinon faites la paix Aucun d'eux ne mesurait, derrière les luttes politiques, la solidité du lien national qui, par l'école, l'armée, la presse et la culture de masse, préparait l'Union Sacrée de 1914. [...]
[...] Déchéance de l'Empire prononcée au Palais Bourbon par les députés républicains. Gouvernement provisoire : Gouvernement de la Défense Nationale, dirigé par le général Trochu. Equilibre précaire : tension entre militaire (Trochu) et civil (Léon Gambetta, ministre de l'Intérieur). Cette tension ne résiste pas à l'épreuve du siège de Paris, qui commence le 19 septembre 1870. Le gouvernement de la défense nationale se divise en deux : ministres restés à Paris avec Trochu ministres partis former la délégation de Tours, que rejoint Gambetta en quittant Paris en ballon. [...]
[...] - Loi militaire : 3 ans de service actif universel, au lieu de 5 (1889). Opposition entre républicains radicaux (Clemenceau) et opportunistes. Radicaux : ils veulent supprimer le Président et le Sénat et séparer les Eglises et l'Etat. Opportunistes : ils acceptent la Constitution de 1875 ( républicains modérés. Ce sont surtout les opportunistes au pouvoir qui fondent la III° République par des réformes. L'aristocratie foncière perd son pouvoir et les classes nouvelles de Gambetta émergent. La recherche de l'unité par les fêtes France : 14 juillet institué fête nationale dès 1880 ( unité autour de l'armée, redevenue nationale grâce au retour à la conscription ( fête qui associe revue militaire et réjouissance populaire. [...]
[...] Catholiques identifiés aux contre-révolutionnaires socialistes identifiés à la révolution indésirable. Nuance : le régime a su aussi intégrer ces tendances (sauf les anarchistes) : les monarchistes par patriotisme les socialistes par attachement à la forme républicaine. Les leçons que les hommes du bloc de gauche ont voulu retenir, les a elle conduit à tourner la République contre les libertés ? J-P Machelon : les leçons que la gauche a voulu retenir les ont conduit à s'écarter des libertés. Il distingue 2 tendances au républicanisme : inachèvement du libéralisme refus du libéralisme. [...]
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