Le libéralisme, selon R. Rémond définit le libéralisme comme une philosophie globale, il est une réponse qu'on peut apporter aux questions qu'on se pose dans la société (rapport à la vérité), il peut donc concerner un tas de problème sociaux.
Il est aussi une philosophie politique, associée à un tas de libertés, selon elle, la société politique doit être fondée sur la liberté et doit trouver sa justification dans la consécration de la liberté.
[...] C'est l'un des rôles du parlementarisme. Défiance à l'égard des syndicats, des corporations. Le libéralisme incline naturellement à l'émancipation de tous les membres de la famille (adoption du code civile pour atténuer l'autorité du père) ( cette doctrine éminemment subversive, force proprement révolutionnaire qui implique le rejet de l'ordre ancien. Nouvelle religion de la liberté. Ce mouvement Libéralisme coincé entre le révolution et la réaction, ou doctrine du juste milieu comme disait Louis Philippe. R. Rémond : nouvel idéal religion de la liberté - Charbonnerie (carbonari) : quatre sergents de La Rochelle (1822) - Mouvement décabriste en Russie (1825) Le libéralisme : approche sociologique Libéralisme : expression idéologique de la société montante, dominée par la bourgeoisie ? [...]
[...] C'est-à-dire que pour les démocrates, il ne peut y avoir démocratie, sans suffrage universel, alors que les libéraux se contentent du suffrage censitaire. Pour les démocrates, l'égalité doit être sociale, tandis que chez les libéraux, elle doit avant tout être juridique et civile. - Pour les démocrates, l'exercice des libertés est important pour tous, alors que pour les libéraux, l'exercice des libertés est reconnu à ceux qui en ont les capacités intellectuelles ou économiques. Il est donc primordial pour les démocrates, de réduire les inégalités pour faire bénéficier à tous des libertés. [...]
[...] Cette indemnité va se généraliser progressivement. Lorsqu'ils siègent, les députés bénéficient d'une protection contre les actions judiciaires (l'immunité parlementaire, sauf en cas de flagrant délit). Le pays qui est le plus à la pointe et fidèle au référendum a une longue tradition héritée du Moyen-Age, c'est la Suisse. EN France, la pratique du référendum a été dévoyée par Napoléon III, qui en a fait de simples plébiscites. C'est pourquoi sous la IIIème république, il passe pour être l'instrument du despotisme, il est totalement ignoré sous la IV ème république, et resurgit dans un contexte différent sous la Vème. [...]
[...] Tous les libéraux se sont mobilisés et passionnés pour la cause grecque. Le prince bavarois, Othon, qui monte sur le trône de Grèce va régner en véritable monarque absolu jusqu'en 1843 La Belgique s'émancipe en 1830 : révolution libérale, dote le pays d'une constitution libérale, imitée de la nouvelle charte française de 1830 Expériences libérales En GB, réforme électorale de 1832 élargit le collège des électeurs, et modifie les sièges en fonction de l'évolution démographique : électeurs apparaissent grâce à l'abaissement du cens. [...]
[...] Alexandre II est en effet le tsar libérateur, il abolit le servage en 1861. Il confie la gestion des affaires locales à des assemblées élues au suffrage censitaire : les Zemstvos. Il s'agit là d'un premier pas vers le libéralisme et le parlementarisme, avec la constitution de ce pouvoir parlementaire local. Cependant, il revient finalement à l'autocratie par la suite. En effet, en 1863, une révolte libérale éclate en Pologne, territoire que le Tsar ne veut abandonner sous aucun prétexte. Il envoie alors l'armée pour réprimer cette révolte. [...]
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