L'Italie, entre expérimentation et normalisation

Résumé du document

Cours de Sciences Politiques sur la vie politique italienne, de la naissance de l'État italien jusqu'à la crise des partis depuis 1990. Comment le fascisme est-il naît ? Comment Mussolini s'impose-t-il dans la vie politique ?

Extraits

[...] L'effet de ce mouvement c'est d'avoir recréé un parti fasciste, le mouvement social italien, néo fasciste, qui a des succès nationaux (il obtiendra 10% des voix aux législatives de 1972). En 1973 le secrétaire générale du PCI, Aldo MORO, déclare qu'on ne peut pas gouverner avec 51% des voix, en s'adressant à la démocratie chrétienne, et il propose une rencontre PCI, DCI et PSI, il sollicite une alliance. La DCI accepte, le PSI retire son soutien et le gouvernement tombe. [...]

[...] En mai 2001 la Maison des libertés, qui est une alliance autour de forca italia, gagne les élections avec une diminution de la Ligue du Nord et de l'alliance nationale. Forca italia apparaît comme le parti fort de la coalition. BERLUSCONI a pratiqué la télécratie. Les années BERLUSCONI révèlent que les intellectuels étaient moins constitués en Italie, par rapport à la France parce que ce pouvoir a donné lieu à peu de dénonciation malgré le mélange de l'économie du politique etc. [...]

[...] On parle pourtant aujourd'hui de seconde république et ce depuis 1992, c'est-à-dire depuis l'effondrement du système de parti et l'adoption de réformes électorales adoptées par référendum. En 1993 c'est l'adoption du système majoritaire à la place de la représentation proportionnelle. En 1993 il y a une réforme sur les institutions locales avec notamment un régime de séparation des pouvoirs entre les assemblées locales et les exécutifs locaux et également la séparation entre politique et administration locales. Cette séparation prend également l'élection directe d'un exécutif monosépale dans les exécutifs locaux. [...]

[...] Le Pole des libertés obtient en 1994 la majorité absolue, la DCI plonge à le PSI à et le PSD est à 20,4%. La DCI à partir de là va connaître 2 scissions. En 1994 c'est un parti nouveau qui obtient la majorité absolue, c'est donc un personnel politique nouveau qui arrive au pouvoir. En des élus n'avaient jamais exercé de mandat à la chambre des députés et on a des caractéristiques sociales très différentes des chambres antérieures. Dans les années 1980 il y a avait de dirigeants d'entreprise, ils sont 16% en 1994. [...]

[...] Il décide de renvoyer des ministres communistes (alors qu'il y a une alliance avec eux dans le cadre de l'arc constitutionnel), et cela sans doute à cause de la doctrine TRUMAN (pas d'alliance avec les communistes), et également parce qu'à l'Est les ministres non communistes sont écartés des gouvernements, et enfin à cause de l'approche de la guerre froide. Les communistes ne protestent pas vraiment, ils comptent sur les prochaines élections et ils vont s'allier avec d'autres exclus du gouvernement, notamment avec le PSI. [...]