Introduction aux sciences politiques, théorie, méthodes, technique, institution, sociale
La volonté de disposer d'une autonomie, sa quête d'autonomie a donné à la question de l'objet le caractère d'une controverse centrale. Car, et ceci est politique en soi, acquérir et revendiquer une autonomie vis-à-vis des autres sciences, des autres disciplines universitaires qui s'intéressent aux faits politiques comme le droit ou la philosophie, a consisté en une construction d'un objet propre. Ce débat sur l'objet va prendre une tournure particulière entre la fin du XIXe siècle et la seconde moitié du XXe siècle. Cela s'est ramené à 3 réponses possibles qui vont se succéder dans le temps et qui vont mobiliser 3 cadres, 3 systèmes de réflexion :
Dans une 1re étape (fin XIXe) on va s'intéresser à un objet particulier, qui se transforme et qui évolue : c'est l'apparition et l'enracinement de l'État moderne. C'est à la fois inédit et problématique. Il y a un regard sur l'État émergeant qui s'intéresse à la vie des individus, donc la science politique est considérée comme la science de l'État.
Dans une 2e étape (premier tiers du XXe) c'est la nature du pouvoir. La socialisation politique et les questions de domination qui constituent la préoccupation centrale. On dira alors que la science politique est une science du pouvoir. Il va falloir alors étudier l'État.
Dans une 3e étape, la science politique apparait comme une science problématique, c'est-à-dire que ses frontières et ses limites ne doivent jamais être circonscrites définitivement. Elle est problématique aussi parce que ses frontières évoluent et se transforment au gré de l'évolution de faits politique, de l'évolution de la notion de pouvoir.
[...] On le retrouve dans les armées ou dans les structures où l'individu n'a d'existence qu'en tant que membre d'un groupe ou d'une structure. Le fait de rejeté l'individu l'amène à se suicider. DURKHEIM découvre une plus forte fréquence chez les militaires volontaires, il y a une plus forte tendance chez les officiers. Selon lui, l'esprit de sacrifice cultivé dans les armées expliquerait ce taux élevé. 3ème type : le suicide anomique. Absence de normes, contexte au cours duquel les règles qui régissent un groupe n'opèrent plus. C'est le cas des contextes de crise économique. Il ne s'agit pas forcément d'un dérèglement négatif. [...]
[...] Il voulait interroger 2 problématiques centrales de la science politique : L'évolution de l'Etat moderne Le rapport aux valeurs. L'évolution de l'Etat. WEBER pense que l'apparition de l'Etat moderne est le fruit d'un processus long : processus de différenciation interne qui a aboutit à l'émergence d'une spécialisation de l'activité politique et administrative. L'idéal- type de l'Etat moderne est celui où on remarque une séparation progressive des activités politiques et des activités administratives. Il remarque que ce processus de différenciation est intimement lié aux transformations des modes de domination politique. [...]
[...] 2ème point : la comparaison entre ce qui est observé et ce que les individus vivent. Le sens d'une action est différent selon qu'il s'agit d'une observation ou selon qu'il s'agit d'un vécu réel. WEBER pense que l'expérience de celui qui agit ne peut renseigner que sur son rapport à l'évènement et le rapport aux valeurs de l'évènement. En revanche, celui qui observe se doit de réfréner le poids de ses convictions propres. Cependant il doit comprendre le rapport entre valeur et action. [...]
[...] La spéculation sur l'origine de faits sociaux ou sur les rapports entre variables n'est pas utile. L'empirisme voulait s'éloigner de la philosophie car il l'accusait de cacher des partis pris. Il voulait s'éloigner de la sociologie de tradition européenne. L'enjeu n'est ni d'expliquer et encore moins de prédire, il est de s'attacher à décrire les faits. Pour cela 3 conditions doivent être remplies : Seuls les comportements observables sont pris en compte La collecte des faits doit donner lieu à l'usage d l'outil statistique pour agréger les faits L'objectif final n'est pas de spéculer sur l'origine des faits, mais d'étudier et de proposer un cadre d'observation le plus précis possible Le contexte de l'époque en Amérique explique son emplie : la méfiance vis-à- vis des idéologies et des sciences sociales, inspirée du marxisme. [...]
[...] Il se donne pour objectif de débarrasser la compréhension des faits sociaux de toutes références métaphysiques, philosophiques ou étiques. Il pense que le rapport aux valeurs nuit à leur compréhension. Il va essayer de faire reconnaitre la sociologie comme discipline universitaire. Cependant l'essor de la sociologie en tant que discipline n'est pas uniquement du à l'action de DURKHEIM. On peut dire que son essor est du à un contexte particulier, celui de la fin du XIXème siècle, à un contexte politique propre à la France et aux principaux pays. [...]
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