L'étude des faits politiques est la plus ancienne qu'on peut apporter aux sciences sociales. Dans l'antiquité, les sciences sociales faisaient partie soit de la philosophie, soit de la morale, soit de l'éthique. L'objectif était surtout de trouver la meilleure manière de gouverner les peuples, de diriger les états. Bien avant les Grecs de l'antiquité, les Chinois se sont interrogés sur la meilleure manière d'organiser leur société.
Cette façon d'envisager le rapport entre gouvernants et gouvernés sera maintenue quasiment jusqu'à la renaissance, jusqu'au milieu du XVIème siècle, précisément jusqu'à la publication du Prince de Machiavel. C'est au moment des crises que ce type de réflexion prend place. Ceci est permanent jusqu'à aujourd'hui.
Pour les Chinois, il s'est agi entre le Vème et le IIIe siècle av. J.-C., car la Chine passait d'un royaume de combattants à un empire unifié.
La pensée politique grecque apparaît au moment où la civilisation grecque amorce une lente décadence que Platon va essayer d'étudier. Ses réflexions constituent les premières en occident et relèvent de ce que l'on pourrait appeler une étude de la chose politique.
[...] Selon lui, ces deux ordres contribuent à la coercition, et ne peuvent exister sans une idéologie. Pour lui, l'idéologie est loin du schéma que trace Karl Marx. L'idéologie a elle aussi une double fonction Exalte un certain ordre : ordre républicain Elle promet un type de société idéal, elle puise dans l'histoire collective, elle construit une mémoire collective Gramsci remarque que le système capitaliste dont il était le contemporain correspond à une société civile dense, où l'état crée et organise des structures chargées de régler les conflits entre les individus. [...]
[...] Ex : les mouvements sectaires certains groupes violents sont à classer dans la catégorie de ceux dont les actions s'intéressent plus au déroulement qu'aux conséquences. L'archétype est le 11 septembre. Pas de rationalité militaire ni politique au sein de l'acte lui-même. L'action rationnelle en finalité. C'est la plus aboutie, celle qui normalement englobe l'ensemble des actions politiques dans des systèmes où règne une compétition pacifique pour le pouvoir. Elle est le fait d'individus qui sont capables de définir des objectifs et d'évaluer les moyens les plus adéquats à la réalisation de ces objectifs. C'est le type d'action des organisations politiques. [...]
[...] Entendu comme instrument de liberté, la démocratie apparaît à partir du XVIIIème comme inséparable de la philosophie politique générale, cette dernière postule à l'idée selon laquelle, l'individu dispose de droits naturels qu'il lui appartient de protéger, et d'exercer librement. Dans la philosophie politique libérale, on pensait que les systèmes politiques devaient être aménagés de telle sorte que les individus se voient reconnaître et garantir l'exercice des libertés fondamentales et la protection des droits naturels. Le droit politique va prendre appui sur cette conception particulière des libertés et va s'efforcer de la traduire constitutionnellement. [...]
[...] Deux conclusions peuvent être tirées : L'évolution historique n'est pas le fruit du hasard, mais de la résultante d'une loi économique qu'il convient de découvrir. La structure politique n'est que le reflet d'une forme de domination, et ce quelles que soient les époques. Il réfute même la restauration d'un ordre démocratique quelconque. Cette loi est essentiellement injuste, il convient de la corriger. Pour ce faire, Karl Marx va revenir vers l'économie pour démontrer le caractère injuste du système dont il était le contemporain. III. L'apport des travaux des économistes anglais à l'analyse de Marx. [...]
[...] Comme la sociologie, la science politique adhère aux objectifs du positivisme. Néanmoins, elles n'ont pas pour objectif uniquement, la construction d'un cadre méthodologique. L'usage des méthodes a pour objectif de comprendre, et d'analyser la trame sociale, la trame des pouvoirs. Section 1 : Le positivisme ou la construction rigoureuse de l'objet. La science politique comme la sociologie partage l'ambition de l'empirisme Ce dernier se donne pour objectif une analyse des faits construite autour de l'observation. Il ne peut être question de construire une théorie si celle-ci ne s'adosse à aucune observation ou lorsqu'elle est fondée sur des a priori. [...]
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