La politique peut désigner plusieurs types de choses: est politique ce qui se rapporte au gouvernement de la société dans son ensemble.
On peut saisir ce qui est politique en partant d'une autre notion : le pouvoir. Définition la plus usuelle : La politique renvoie au combat pour le pouvoir, c'est avant tout une lutte entre des hommes et des femmes, une lutte pour décider. Du fait de cette représentation politique, on utilise souvent la politique dans des termes très normatifs, correspondant à un jugement de valeur, usage péjoratif. Discrédit de la politique pour l'opinion publique ; c'est le seul métier où le genre est précisé : hommes politiques.
Autre usage courant : de manière générique et neutre, la politique renvoie à la gestion des affaires publiques. On parle de questions publiques.
[...] Cette approche institutionnelle du politique est insatisfaisante puisque l'État n'a pas tjrs existé or la politique était déjà présente. À partir des fins poursuivies : pour Aristote ou Platon, la politique se définit par sa finalité, le Bien-vivre. La finalité de la politique est de s'assurer que ce bien s'impose dans la société. Il s'agit là d'une définition morale. Mais Machiavel dans le Prince nous dit que la politique s'est moins l'art de bien gérer la cité que l'art de se maintenir au pouvoir. [...]
[...] Le pouvoir d'injonction suppose donc pour fonctionner que cette punition soit crédible, il faut des forces de l'ordre, le recours à la force est la garantie ultime du fonctionnement pour faire appliquer la sanction contre la volonté de la personne. Possibilité de recourir à la force physique. La crédibilité de la sanctionner dépend de l'existence de moyens de coercition, mais aussi de leur usage ; si les sanctions ne sont pas mises en œuvre, le pouvoir d'injonction perd en force. L'injonction repose sur la contrainte et donc sur la sanction qui vise à obtenir l'obéissance. Le pouvoir d'influence : exclut la contrainte, elle remplace la sanction négative par la sanction positive, les incitations. [...]
[...] C'est une forme d'uniformité, pour être en harmonie avec les membres d'un groupe, pour ne pas apparaitre marginal, on n'a pas l'impression d'obéir à une norme ; nous avons intériorisé ces normes. Le pouvoir d'influence peut aussi renvoyer à la manipulation, a arrive à persuader B de quelque chose tout en cachant à B le but précis poursuivit. Dès lors qu'on parle de pouvoir, on se rend compte de l'extrême variété des formes et des sources du pouvoir. Dans la réalité toutes ces formes sont souvent entremêlées. Une même institution peut posséder des capacités de sanctions, mais essaye de persuader, d'utiliser des gratifications symboliques. [...]
[...] La régulation sociale au quotidien est exercée par l'ensemble du groupe. Chaque individu dans le groupe a le même devoir de faire respecter des règles communes perçues comme naturelles. Pierre Clastres a été plus loin et a dit que non seulement il y a des sociétés sans pouvoir politique permanent, mais ce sont des sociétés qui s'opposent à l'émergence d'un pouvoir politique permanent, car elles savent que c'est un risque d'aliénation. Il a étudié les Indiens Guarani au Paraguay et Brésil, dans les tribus tout s'oppose à l'émergence d'un pouvoir autonome, spécialisé et permanent. [...]
[...] L'éthique met l'accent sur la procédure quand la morale préfère le contenu. Kant va procéder à un renversement complet par rapport aux pères fondateurs de la politique, la politique n'est plus appréhendée par le haut. On recherche une société plus juste. Rousseau va prolonger cette idée en ajoutant que si la politique doit se définir à partir de la recherche du juste et de la volonté des individus, en plus ces volontés individuelles sont susceptibles de former une volonté générale permet d'atteindre l'intérêt général. [...]
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