Introduction, sciences, politiques, société, ordre, population, juridique
Politique est une notion confuse. Cité en grec veut dire ville mais a aussi donné le mot police.
Quand le mot est féminin, il renvoi à un espace de compétition pour la conquête des pouvoirs. Max Weber : « effort pour participer au pouvoir ».
Quand il est masculin, le mot a un sens plus noble. C'est une vision savant, c'est l'idée de rechercher ce qui détermine l'évolution des sociétés.
La cité ce n'est pas quelque chose de réel, c'est conceptuel. La cité en Grèce, ce n'est pas la ville au sens matériel mais un concept humain. C'est un ensemble d'hommes. Il y a des gens qui sont dans la ville mais pas dans la cité : les esclaves, les étrangers (celui qui n'a pas le droit de cité, ça peut être quelqu'un qui vient de la ville d'à côté : les métèques). C'est donc un espace juridique. C'est un ensemble de relations entre des personnes qui ont un statut. C'est un concept construit qui renvoi à la notion de pouvoir et de participation au pouvoir.
Le politique n'est pas tellement mieux défini que la politique. C'est le lieu des philosophes, le choix des meilleurs. La politique divise la population, c'est un endroit de conflit.
En anglais, il y a deux traductions possibles : « politics » qui correspond à la politique, le combat pour participer au pouvoir et « Policy » qui correspond aux politiques, les politiques publiques.
[...] Il y a toute une série de correspondance et la façon dont s'ordonne l'ordre religieux se retrouve dans la façon dont se coordonne la norme juridique. Ce sont des normes uniformes puisque toutes ces normes sont la parole de Dieu. Le coran est une parole de soumission, c'est le sens même du mot « Islam ». Le coran est une parole de soumission à Dieu et en dessous du coran on a les sonnas soit les actes inspirés, qui descendraient du prophète. En dessous on a le fukh soit la raison légiférante guidée et inférieure. [...]
[...] Erreur, rejet du choix, rejet de la politique. Question du vote protestataire du vote communiste. Banalisation des élections alors abstention. Au contraire, quand élections particulières, abstention plus faible. Référendum quand l'enjeu est important peu d'abstention alors que lorsqu'il ne l'est pas il y a beaucoup d'abstention. L'abstention par elle même ne signifie pas grand chose, il faut le relier à d'autres éléments politiques. Par exemple, la montée des partis hors normes, anti-système. À lier à la question des partis marginaux Une partie des électeurs qui sont des électrons instables se réfugient dans l'abstention car sans référence. [...]
[...] La révolution iranienne est une révolution populaire au sens large puis progressivement ceux qui ont des moyens d'agir sur la population, ont une légitimité car ils ont un lien avec Dieu, ils confisquent alors la légitimité de la paroles et imposer un sens à la mobilisation mais qui est l'un des sens d'origine mais pas le seul. Correspond à des structures, des demandes très variées. Les mobilisations étudiantes peuvent avoir plusieurs lecture : policiers, journalistes, théorie du complot, responsables étudiants. Les groupes qui forment une action politique revendiquent le droit de lui donner un sens. Les agents politiques veulent capter à leur bénéfice les actions qui ont été mobilisées. [...]
[...] Il y a des déviances possibles. Notamment dans la mesure où la plupart du temps la personne du chef est tellement lié à la personne du groupe que tout appartient au chef. L'argent de l'État est alors l'argent du chef. Ce type de domination a tendance à évoluer. → La domination de type charismatique. Le rapport entre le pouvoir et l'obéissance ne tient pas à une structure mais à une personne, la personne du chef. Son pouvoir ne provient pas d'un mode de désignation préétablie. [...]
[...] Il est obligé de partir. Il quitte la Mecque et s'enfuit avec ses partisans vers Iatrib, future médine. Commence alors l'égire, le début de l'ère musulmane. Alliance entre les émigrés, les habitants de Médine qui se convertise et d'autre, une communauté juive. Et par la volonté de ces trois communauté Mohamed se trouve propulsé à la tête de la ville. Construction d'un système qui sera celui de gouvernance de la ville de médime. Éléments de nature religieuse, relatifs au pouvoirs, au droits Mohamed fini par reconquérir la Mecque et quand il mourra, il n'avait pas prévu de succession et ça va devenir un enjeu majeur. [...]
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