Introduction à la Science Politique 3

Résumé du document

La science politique est l'ensemble des résultats obtenus par l'observation de la réalité sociale. La réalité sociale est une connexion nécessaire ; quand à l'observatoire de la réalité sociale, il faut en mesurer la relativité.

Cette science est donc la présentation des résultats, et leur interprétation. On opère le rattachement des résultats observés à des théories, des doctrines, ce qui altère inévitablement les résultats. De plus, l'ensemble des résultats tend souvent à être présenté de manière simplifiée, qui cherche à rationaliser une réalité plus complexe.



La science politique a d'abord servi à corriger, interpréter et compléter les théories de droit constitutionnel, avant de devenir autonome. Cette science s'intéresse à la manière dont les règles fonctionnement, à l'environnement ; c'est une science carrefour car elle renvoie vers des directions.

Extraits

[...] La politique est le monde du verbe plus que de l'action. Les paroles sont souvent substituées à des actions que l'on ne fait pas - Paroles, paroles. Un homme politique sait utiliser les symboles, les idées force parce qu'il ont un impact émotionnel certain sur les individus. Cela s'appelle le pouvoir des mots, d'où le choix du vocabulaire qui est utilisé par les hommes politiques - La politique est le temps. Le pouvoir politique s'entoure de liturgies, de cérémonies, de rituels comme s'il ne pouvait se désacraliser. [...]

[...] BARTHE : Un intellectuel est traité comme le serait un sorcier par une peuplade de marchands, d'hommes d'affaires et de légistes A ces yeux, l'intellectuel est dans un univers incompris par les autres. Les intellectuels demeurent marginaux sur la scène politique car ce sont les premiers à poser des questions, à désobéir 2.3 .1-Norme et déviance. L'intellectuel est le psychanalyste de la société : il est non volontariste, et intégratif. Les intellectuels sont là comme pour éviter qu'un moyen politique ne se transforme en dogme. [...]

[...] Autre effet pervers : le résultat que l'on donne fait connaître est le résultat, ou la photographie, du passé (au moins quelques jours), et n'indique donc pas, comme on le fait croire, que c'est ce qui va se passer ; sondages produits le soir des élections : ils sont utilisés comme les résultats officiels alors que les résultats officiels ne seront connus que quelques heures plus tard ; sondages de popularité : ce sont les plus critiquables car ils sont toujours fondés sur une impression. L'expansion du marketing politique. Le marketing est l'ensemble des procédés et de méthodes qui permettent de développer une stratégie commerciale. Il y a donc une identification du terrain politique comme étant commercial, le candidat est un produit qui doit séduire une clientèle qui l'achètera, le marché étant la circonscription (il y a d'ailleurs des études de marché et la concurrence est analysée - Les faits .1- La politique se vend bien. J.P. GOUREVITCH, L'image en politique. [...]

[...] Yves MICHAUD a donné une définition de la violence, et cette définition semble être la plus complète : Il y a violence lorsque, dans une relation, un ou plusieurs acteurs agissent de manière directe ou indirecte, massée ou distribuée, en portant atteinte à un ou plusieurs autres acteurs dans leur intégrité physique, soit dan leur intégrité morale, soit dans leur possession, soit dans leurs participations culturelles ou symboliques. La relation entre plusieurs personnes est condition préalable à la violence. La violence peut être brutale et ponctuelle. Pourquoi la violence ? [...]

[...] Quand à l'objectivité de la presse, elle est impossible car il y a toujours de l'émotion, un engagement. La presse est subjective - Les médias, acteurs du jeu politique. Tout média relate les événements qu'il veut mettre en relief. On observe 3 phénomènes : la sélection des informations : les supports médiatiques choisissent les sujets qui les intéressent ; la hiérarchisation : les journaux n'étant pas extensibles, et les titres la prise de position : la hiérarchisation est une prise de position. [...]