La science politique est l'ensemble des résultats obtenus par l'observation de la réalité sociale. La réalité sociale est une connexion nécessaire ; quand à l'observatoire de la réalité sociale, il faut en mesurer la relativité.
Cette science est donc la présentation des résultats, et leur interprétation. On opère le rattachement des résultats observés à des théories, des doctrines, ce qui altère inévitablement les résultats. De plus, l'ensemble des résultats tend souvent à être présenté de manière simplifiée, qui cherche à rationaliser une réalité plus complexe.
La science politique a d'abord servi à corriger, interpréter et compléter les théories de droit constitutionnel, avant de devenir autonome. Cette science s'intéresse à la manière dont les règles fonctionnement, à l'environnement ; c'est une science carrefour car elle renvoie vers des directions.
[...] La démocratie est une utopie : elle veut faire du peuple la source du pouvoir, c'est l'idéal ; elle veut faire du peuple la finalité du pouvoir, c'est aussi un idéal. La démocratie est une utopie courtisée parce qu'elle est formalisée par l'opinion publique, concept qui n'a aucun sens : c'est une création de toute pièce qui n'existe pas ; de plus elle est interprétée pour des combats totalement irréalistes. L'opinion publique est préfabriqué, mais elle est, en plus, mesurée. Il y a une impossible conciliation entre la liberté et l'égalité. [...]
[...] On peut noter une forte fonctionnarisation du monde politique français, et cela est dangereux et excessif. Ils y a des catégories sur-représentées à l'Assemblée Nationale, de même il y a des catégories sous-représentées : il n'est pas facile d'y remédier et cela abouti à une confiscation du pouvoir par une catégorie privilégiée ? A l'Assemblée Nationale des députés ont 50 ans et plus. Au Sénat le des sénateurs a plus de 70 ans et leur moyenne d'âge est de 62 ans. [...]
[...] On distingue deux situations : le multipartisme catholique (comme en Italie avec le courant socialiste) le multipartisme organisé (comme dans les pays scandinaves) : le système s'auto-régule en permanence. Il y a traditionnellement 7 familles politiques dans le modèle européen : les partis agraires ; révolution nationale : partis cléricaux partis anticléricaux révolution industrielle : partis conservateurs partis socialistes révolution internationale (en 1945) : parti communiste parti anticommuniste .2- les systèmes dualistes : l'exemple britannique. Les systèmes dualistes reposent sur la coexistence de 2 partis dominants ; c'est le cas britannique. [...]
[...] Une décision serait un moment isolé de son environnement, ce qui n'est pas vrai. la rationalité : prétendre que les décisions sont rationnelles c'est laisser croire que les décisions sont inéluctables, inévitables. Hors il y a toujours, dans toute décision, un mélange entre le rationnel, le premier ne l'emportant pas forcément. Lorsque les choix sont faits, ils sont toujours justifiés, rationalisés. La rationalité n'est jamais unique car il y a toujours plusieurs acteurs qui sont impliqués. la liberté : on donne l'image de gouvernants qui choisissent sereinement la décision qu'ils vont prendre. [...]
[...] L'importance des technostructures - Administration et politique. Ils s'inscrivent, à priori, dans des logiques différentes : l'administration s'inscrit dans une logique de transduction, l'univers politique est l'univers des choix. Toutefois, pour de multiples raisons, des interférences se sont développées .1- Les interférences. La séparation de ces deux univers est factice : on assiste à une double interférence car de plus en plus les gouvernants proviennent du milieu administratif, et il y a une pénétration de la politique dans la logique administrative. [...]
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