Introduction, science politique, méthode, technique, politique
Quel est l'intérêt de l'étude des faits et des phénomènes politiques dans le cadre d'un cursus de droit ? En quoi la SP rendrait-elle plus apparente certaines des facettes, des faits politiques qui sont aussi les objets du matières du DP et droit constit.
La SP considère que certes les faits politiques sont l'objet du droit dans la mesure où le droit a pour objectif d'encadrer la vie politique, la structurer, la limiter. La SP valide ceci mais elle va au delà de la production de la norme car elle pense que derrière l'encadrement de la vie politique par le droit il y a des préoccupations, des trames historiques qui suscitent les faits politiques c-a-d que derrière la norme en amont ou en aval il y a un contexte social. Il existerait des trames sociales, des conditions sociales qui expliquent l'émergence d'une norme, la naissance ou la disparition d'un régime politique. Autrement dit la SP n'ignore pas ce que le droit représente alors que le droit s'intéresse à la logique interne, la SP considère que les réponses du droit sont en elles mêmes des faits politiques.
[...] Section 2 : Naissance de la SP Dans despays de tradition universitaire comparable. (USA,UK) La SP apparaît comme une discipline universitaire dans d'autres pays. Notamment dans les pays anglo-saxons quelques années plus tôt qu'en France. Ainsi dans le cas des USA, la SP apparaît presque dans le sillage de la guerre de Sécession. En effet à partir de la fin de 1860's, la SP américaine se construit dans les grandes universités de la côte Est. Il s'agissait d'abord d'une discipline en dépendance vis à vis des écoles du droit c-a-d dans le cadre d'un enseignement complémentaire aux questions institutionnelles. [...]
[...] D'abord, qu'est ce que la politique. Etymologiquement le terme politique vient du grec polis c-a-d de la cité ou politeai qu'on peut traduire de l'état Ainsi par extension, la politique concerne tout ce qui se rapporte à la direction et l'administration de la cité/Etat. A partir de là différentes perspectives peuvent être adoptées, soit qu'on considère dans une perspective respective, soit qu'on considère que ne relève de l'activité politique que les structures spécialement crées pour (partis politiques, Etats, acteurs politiques.) Dans une perspective plus large, certains pensent qu'on ne peut restreindre l'étude du politique aux institutions, aux acteurs et à l'activité politique, certains considèrent que la politique est au centre de toute la vie en société. [...]
[...] 3ème sous section : L'emprise du droit public. C'est dans les facultés de droit qu'on verra apparaître d'abord des enseignements et ensuite des recherches sur le politique en général mais l'introduction de la SP comme un enseignement n'a été possible que dans le cadre d'un complément aux enseignements de droit constit et administratif. En fait les études politiques dans les facs de droit souffraient d'une double emprise. D'abord une emprise institutionnelle et une intellectuelle. L'institutionnelle : Le fait d'envisager la SP comme complément d'étude du droit public a eu 2 conséquences majeures : - Pendant longtemps cela a renforcé une vision essentiellement normative de l'Etat c-a-d qu'il a été réduit à un ensemble de mécanismes, de créations et de mise en œuvre d'un système de norme. [...]
[...] Une permanence suffisante pour montrer la généralité d'un comportement. A titre d'exemple on remarque dans un pays donné une très forte tendance à l'abstention dans les élections notamment des couches populaires les plus défavorisées. On pourrait établir comme loi une corrélation entre abstention, niveau d'instruction et niveau économique. Si cette corrélation est constatée de façon permanente on établira alors une loi de comportement, la SP cherchera à expliquer cette permanence, elle cherchera à montrer son caractère général voir universel. Ce qui veut dire que la SP cherche à expliquer ce qui est en usant des méthodes et des techniques des sciences sociales. [...]
[...] Section 2 : la science politique, science du pouvoir. Cette position procède d'une d »marche presque inverse de celle qui était exposé dans la section 1. En fait au lieu de poser l'etat comme le seul dépositaire du pouvoir et de la contrainte en général, elle cherche à cerner, à déceler dans une société donnée les lieux où s'exerce le pouvoir. Se pose alors la question de qui gouverne réellement dans un pays donné. 1er sous section : Qui gouverne ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture