Pensées politiques contemporaines, politiques, courants, philosophie, libéralisme
La philosophie politique traite de la vie commune et donc nécessairement de la notion de pouvoir. Cette question du pouvoir se décline sous différentes formes : qui peut contraindre les autres ? Quel est le rôle de l'individu ? Où se situe la frontière entre la sphère publique et la sphère privée des individus ? Qui définit cette frontière ? La philosophie politique analyse ces questions de manière normative, elle transforme la question qui gouverne en la question normative qui devrait gouverner.
La philosophie politique confronte la notion de pouvoir avec les notions de justice et de liberté.
[...] Introduction sur les pensées politiques contemporaines Préliminaires La philosophie politique traite de la vie commune et donc nécessairement de la notion de pouvoir. Cette question du pouvoir se décline sous différentes formes : qui peut contraindre les autres ? Quel est le rôle de l'individu ? Où se situe la frontière entre la sphère publique et la sphère privée des individus ? Qui définit cette frontière ? La philosophie politique analyse ces questions de manière normative, elle transforme la question qui gouverne en la question normative qui devrait gouverner. [...]
[...] Le droit doit être neutre, rationnel et protecteur des libertés. Le libéralisme entretient une relation ambiguë avec la démocratie. Les prémices de la pensée libérale : on trouve des prémices du libéralisme avec la pensée féodale, médiévale. En effet, avec la féodalité surgit la notion de privilège. Les privilèges permettent de ne pas avoir à subir les décisions des seigneurs placées plus hauts dans la hiérarchie féodale. Le privilégié bénéficie donc d'une certaine autonomie de décision. La liberté se définit comme le pouvoir de se soustraire à une obligation. [...]
[...] Pour certains penseurs la philosophie politique est le reflet de la philosophie morale. Ce discours semble critiquable puisque mener une vie privée exemplaire ne signifie pas forcément être un bon citoyen. L'homme politique et stratège grec Périclès affirmait que celui qui ne s'occupait que de ses propres affaires sans se préoccuper clairement des intérêts de la cité n'était pas un vrai citoyen. Le libéralisme : éléments centraux et préhistoire Etudier le libéralisme présente un double intérêt : d'une part le libéralisme est un sujet d'actualité et d'autre part son étude permet d'avoir un regard sur l'ensemble des pensées politiques. [...]
[...] En France on a tendance à privilégier le pouvoir du roi qui est à la fois le chef du pays et le législateur. Face au gouvernement et au roi un principe de limite fait son chemin. Néanmoins, ce principe ne représente qu'un point de vue minoritaire. Ce principe connaît plusieurs issues : la généralisation des libertés ou leurs spécialisations à travers la thèse nobiliaire. La thèse nobiliaire met en avant les droits de la noblesse contre le pouvoir royal et la thèse de l'absolutisme. On retrouve des traces de cette thèse dans l'esprit des lois de Montesquieu. [...]
[...] Certains penseurs loin de chercher une relation entre le pouvoir et la liberté nient le problème, pour les nationalistes et les communautariens la notion de groupe prime et la liberté individuelle occupe une place moindre dans leurs réflexions. La distinction entre la philosophie politique et la philosophie morale On a tendance à rapprocher la philosophie politique et la philosophie morale. Les deux notions ont pourtant des enjeux différents : la philosophie morale tourne autour des notions de comportement, de bonne vie alors que la philosophie politique s'intéresse au pouvoir et à la liberté. Les philosophes morales ont des approches différentes de la bonne vie certains prônent même la vie solitaire. [...]
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