Institutions politiques, plébiscite, référendum, vote direct, corps électoral
Le plébiscite est une des dérives possibles du référendum. A l'origine, il s'agissait dans l'Antiquité d'une décision ou d'une loi votée par l'ensemble de la plèbe. On retrouve en effet en s'intéressant à l'étymologie du terme, deux racines latines, à savoir, plebs (« le peuple ») et scitum (« la décision »). Le mot prit un autre sens sous la Révolution française, celui de consultation du peuple à qui on demandait de voter par oui ou non vis à vis d'une question. A cette époque, il s'agissait d'un moyen de répondre aux réserves que suscitait le régime représentatif. Le sens du mot « plébiscite » a ensuite continué d'évoluer pour aujourd'hui désigner le vote direct du corps électoral par oui ou par non sur la confiance qu'il accorde à celui qui a pris le pouvoir. Le plébiscite est donc désormais un vote de confiance vis à vis d'une personne tandis que le référendum dont il se distingue porte sur un texte de loi.
[...] Avant d'instaurer des réformes, il demande au peuple son adhésion à la politique qu'il mène et prend appui pour cela sur un projet de loi concernant les régions et la réforme du Sénat. Il annonce qu cas de victoire du non il s'en ira, ce qui sera le cas puisque le vote sera en majorité négatif ( non contre oui Dans ce cas, le référendum portait certes sur des projets de lois précis, à savoir, la création de régions et la réforme du Sénat que De Gaulle compte fusionner avec le Conseil économique, mais il était aussi empreint d'une forte dimension plébiscitaire due au chantage au départ du général. [...]
[...] A l'origine, il s'agissait dans l'Antiquité d'une décision ou d'une loi votée par l'ensemble de la plèbe. On retrouve en effet en s'intéressant à l'étymologie du terme, deux racines latines, à savoir, plebs le peuple et scitum la décision Le mot prit un autre sens sous la Révolution française, celui de consultation du peuple à qui on demandait de voter par oui ou non vis à vis d'une question. A cette époque, il s'agissait d'un moyen de répondre aux réserves que suscitait le régime représentatif. [...]
[...] Les grands plébiscites de l'Histoire : 1. Les plébiscites napoléoniens - A son arrivée au pouvoir, Napoléon soumet aussitôt au vote du peuple la Constitution de l'an VIII (13 décembre 1799). - 2nd plébiscite en 1802 lorsque Bonaparte, refusant que le Sénat s'arroge le pouvoir constituant, pose au peuple la question suivante : Napoléon Bonaparte sera-t-il consul à vie ? ( Il le sera puisque 3,5 millions d'électeurs acquiescent. - Sous le Second Empire, c'est également le plébiscite qui installera le nouveau régime suite au coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851 : Le peuple français veut le maintien de l'autorité de Luis Napoléon Bonaparte et lui délègue les pouvoirs nécessaires pour établir une Constitution sur les bases prononcées par sa proclamation du 2 décembre ( oui contre non ( Le Premier et le Second Empire sont donc marqués par l'usage du plébiscite qui dans les deux cas permit l'instauration d'une monocratie Référendum ou plébiscite sous la présidence du Général De Gaulle ? [...]
[...] Il porte ainsi sur un texte qui vise à consolider le pouvoir de ce dernier. Certains textes prévoient même parfois l'usage de techniques plébiscitaire comme c'est le cas dans l'article 74 de la Constitution de Weimar du 11 août 1919. Celui-ci permettait au président de la République de Weimar de mettre en échec une assemblée, en soumettant au vote du peuple des textes de lois émis par cette dernière. Il s'agissait dès lors bien d'une manière légale d'opposer le peuple à ses représentants. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture