Institutionnalisme, néo-libéral, théories de la coopération, intégration supranationale, néo-institutionnalisme
C'est un courant théorique dans lequel certains internationalistes ont essayé de comprendre pourquoi et comment les états pouvaient parfois être amenés à préférer la coopération à la compétition. Cette école a fondé sa pensée à partir du « dilemme du prisonnier » = deux suspects sont interrogés par la police. Ils sont interrogés séparément en leur faisant la même offre « si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10ans. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5ans de prison. Si personne ne se dénonce vous aurez tous les deux 6 mois de prison ». Ce dilemme repose sur l'idée de coopération. Les états vont vers une situation de coopération pour obtenir un optimum. Le traité de désarmement est un succès car dans ce cas les deux pays seront désarmés.
[...] L'institutionnalisme néo-libéral et les théories de la coopération 1. Le néo-institutionnalisme C'est un courant théorique dans lequel certains internationalistes ont essayé de comprendre pourquoi et comment les états pouvaient parfois être amenés à préférer la coopération à la compétition. Cette école a fondé sa pensée à partir du dilemme du prisonnier = deux suspects sont interrogés par la police. Ils sont interrogés séparément en leur faisant la même offre si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10ans. [...]
[...] Les fonctionnaires européens ou la commission européenne. Ce sont des acteurs qui vont exister très concrètement l'échelon supranational. La construction européenne illustre bien ce mouvement de spill over. Toutefois il existe des contres exemples, la CED (communauté européenne de défense) par exemple. Le but de la CED était de mettre en place une armée commune en Europe occidentale avec un système de commandement intégré. Son traité constitutif a été signé le 27 mai 1952 et a été abandonné suite à un vote négatif de l'Assemblée Nationale en France le 30 août 1954. [...]
[...] inter-gouvernementalisme C'est une autre manière d'envisager l'intégration. Cette théorie a été initiée dans les années 60. Stanley Hoffman a élaboré la théorie de l'inter-gouvernementalisme avec l'idée de comprendre les mécanismes par lesquels les états sont conduis à s'associer. Chez lui la coopération inter étatique par le biais des organisations inter gouvernementales est perçue comme un procédé rationnel destiné à optimiser l'emploi des moyens mis en commun par les états membres. On parle de mise en commun de la souveraineté, les organisations inter gouvernementales sont perçues comme des multiplicateurs de puissance, c'est à dire que dans cette perspective elles ont pour but d'institutionnaliser la négociation et le marchandage entre états. [...]
[...] la théorie néo-fonctionnaliste d'intégration Ces théoriciens estiment que c'est l'intérêt partagé qui est le plus solide ciment de la coopération internationale. On pense que l'économie peut tracer le chemin d'une coopération politique réussie. Leur idée est qu'il faut mener une intégration supranationale fonction après fonction. Une fois que le processus d'intégration est lancé, il va s'élargir constamment vers de nouveaux domaines par un effet d'engrenage, le spill- over Il décrit la progression quasi mécanique de l'intégration. Dans le cas de la construction européenne, l'idée a été de commencer par l'économie et d'aller vers le politique. [...]
[...] Dans la théorie néo-fonctionnaliste, le mouvement est initié par les élites et fini par échapper aux états. Les états perdent donc le contrôle. Tandis que dans la perspective inter- gouvernementale, les états gardent le contrôle sur le processus d'intégration car ils restent vigilants. Ils vont accepter la coopération dès lors qu'elle est à même de renforcer leur puissance, mais ils vont prendre garde à ce que jamais leur souveraineté ne puisse être remise en cause. Ce que nous décrit Hoffman, c'est un peu l'Europe, tel que l'envisageait De Gaulle, c'est à dire l'Europe des états où l'Europe est un marché pied pour la France. [...]
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