« L'État c'est une entreprise politique de caractère institutionnel dont la direction administrative revendique, avec succès, le monopole de la contrainte physique légitime sur un territoire déterminé » (Définition de Max Weber.) Pour Weber cet État est retrouvé dans des sociétés différentes, car dans celles-ci il existe des institutions politiques, administratives, dont la finalité est d'exercer une domination sur un territoire donné. Mais les États qui se mettent en place dans l'Europe occidentale, à l'époque de Weber, sont des États modernes. Les États modernes sont des organisations conçues comme une espèce de mécanique entièrement soumise, ce sont des machines, dont l'objectif est de transmettre les décisions des gouvernants sur les gouvernés.
[...] Cette tradition se revendique du modèle politique anglais. Les libertés sont protégées par une Constitution. Elle n'est pas favorable au suffrage universel, car c'est un danger pour la démocratie. Dans la tradition libérale, les minorités doivent être protégées. C'est sur la base de la protection des minorités que l'on va juger de la démocratie d'un régime. On peut donner deux définitions à la démocratie : Une définition historique. Un régime démocratique c'est l'existence, au sein de cette démocratie, d'une opinion publique qui va participer à la délibération sur les Affaires publiques. [...]
[...] L'institutionnalisation du pouvoir ; Etat et régime politique. Section 1 : L'Etat. L'État c'est une entreprise politique de caractère institutionnel dont la direction administrative revendique, avec succès, le monopole de la contrainte physique légitime sur un territoire déterminé (Définition de Max Weber.) Pour Weber cet État est retrouvé dans des sociétés différentes, car dans celles-ci il existe des institutions politiques, administratives, dont la finalité est d'exercer une domination sur un territoire donné. Mais les États qui se mettent en place dans l'Europe occidentale, à l'époque de Weber, sont des États modernes. [...]
[...] L'administration la plus moderne est la bureaucratie. Elle fonctionne comme une espèce de machine au service des dirigeants politiques. Cette bureaucratie est composée de fonctionnaires disciplinés, inclus dans une hiérarchie stricte, neutre politiquement et dont le rôle est double : - Conseiller les dirigeants politiques quand ils ont des décisions à prendre. - Appliquer les décisions prises. Le fonctionnaire est conçu comme un instrument, mais au service des dirigeants politiques. Le problème est que ce modèle de la bureaucratie tel qu'il est décrit par Weber va être remis en cause par des sociologues et des politistes. [...]
[...] Pour Staline, la science soviétique ne peut se tromper. - La volonté de transformer la société, c'est l'idée du vitalisme Les régimes totalitaires se caractérisent par leur vitalité à changer la société. Pour Hanna Arendt ce volontarisme, cette volonté, qu'ont à a fois le nazisme et le communisme, de faire table raz du passé et de faire de un homme nouveau, sont les points communs entre les deux régimes totalitaires. La conséquence de ce vitalisme est que le régime totalitaire remet en cause des institutions politiques et sociales qui jusqu'à présent encadraient les individus. [...]
[...] Le nazisme et le communisme se sont attaqués aux institutions religieuses, à la famille. Par exemple, Pavlik Morosov, jusqu'à la chute du régime soviétique, était la figure emblématique des jeunesses soviétiques. Il était le fils de paysans et au début des années 1930 il a dénoncé ses parents, par cela il a démontré que le dévouement au Parti Communiste était supérieur à l'amour des parents. Le seul lien qui compte c'est celui entre les citoyens et les dirigeants. La création des camps de concentration, de goulags, ce n'est pas un moyen de maintenir l'ordre, mais c'est une dimension indissociable du régime, car elle correspond à la nouvelle société voulue. [...]
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