La Ière République : du 21 septembre 1792 au 10 novembre 1799

Thèmes abordés

Ière République, 21 septembre 1792, 10 novembre 1799, monarchie, Directoire, politique, France

Résumé du document

L'époque sombre de la révolution c'est celle de la première République, car on retient l'épisode de la Terreur. Certaines journées sont très importantes notamment celle du 10 août 1792 : c'est à partir de ce moment qu'on bascule vers la première République. C'est la prise des Tuileries. La monarchie a cessé d'exister. Louis XVI va être suspendu de ses fonctions. La monarchie n'a plus d'avenir.

On passe à autre chose : la proclamation de la première République qui se singularise par la place importante donnée au peuple dans les institutions. On permet au peuple de participer très activement à la vie politique, en suivant l'idéal notamment de Rousseau.

Extraits

[...] C'est un traitre et déserteur de l'armée française. Il est connu de tous comme étant un ami des Girondins. Les Montagnards disent aux députés et en particulier aux députés indécis de la plaine, que ce conflit tourne au désastre à cause des Girondins qui sont en plus des traitres : Dumouriez. Les Montagnards commencent à discréditer les Girondins (ils ne peuvent plus accuser le Roi mort). L'ensemble de ces conflits entraine des dissensions politiques importantes mais on a un début de guerre civile en France à partir de Janvier 1793 : c'est le fameux épisode de la Vendée, la guerre dans l'Ouest de la France. [...]

[...] Les monarques européens se réunissent. On y trouve l'Empereur d'Autriche, Léopold II, frère de marie Antoinette, le roi de Prusse, et le comte d'Artois, cad le plus jeune frère de Louis XVI. Les 3 parties adoptent une déclaration commune : la déclaration de Pillnitz : ils invitent par cette déclaration du 27 aout 1791, tous les monarques d'Europe à s'unir pour rétablir le pouvoir de Louis XVI, ils les appellent à partir en guerre contre la France. Cependant cet accord ne prévoit une offensive militaire que si l'ensemble des monarques européens sont unanimes. [...]

[...] La révolution ne laisse pas de place sur le plan politique car l'instabilité doit cesser. On a encore du mal à cerner quels seront les apports de cette période de 10 ans. [...]

[...] Louis XVI appose son droit de véto (par obligation) : il s'agit de son propre frère. Le comte de Provence sera déchu de ses droits de citoyen français. Il est prudent : les temps deviennent critiques pour la monarchie. contre un texte du 8 novembre 1791 : on confisque les biens des émigrés cad des Français ayant quitté la France depuis 1789 cad des partisans de la monarchie : aristocrates, clergé réfractaire. Tout cela au détriment de la monarchie. Louis XVI appose son véto car il sait que c'est la monarchie qui est visée. [...]

[...] Dans cette assemblée, il n'y a que des députés qui n'ont pas élaboré cette constitution. Pour la dernière fois, le roi va faire usage de son droit de véto. Cet ultime sursaut royal aura lieu. Le roi va apposer son véto sur 2 textes : en mai 1792 sur un texte du 27 mai 1792, texte toujours sur les prêtres réfractaires qu'on perçoit comme des contre révolutionnaires. sur un texte du 6 juin 1792 qui prévoit l'envoi de gardes nationaux (ceux qui sont chargés de faire respecter la loi) à Paris pour protéger la capitale d'une éventuelle menace (ancienne milice de 1789) car les ennemis se rapprochent de Paris. [...]