Idéologies politiques modernes : Audace politique et conservatisme social (XVIII ème siècle)

Résumé du document

Idéologies politiques modernes : Audace politique et conservatisme social (XVIII ème siècle). Fiche de sciences politiques de 5 pages



La principale caractéristique du XVIII°s est l'esprit critique, la remise en cause. Cette remise en cause a pris des formes très variées : caractère globale que l'on retrouve dans la technique du dictionnaire ou de l'Encyclopédie (message politique de progrès dans les premiers Larousse : écrit sous Napoléon III, donc au Général Bonaparte, ils sont restés très neutre « Général disparu le 18 brumaire » et ont attendu d'arriver à la lettre « N » beaucoup plus tard pour dire le mal qu'ils pensaient de Napoléon I).





S. I ? MONTESQUIEU (1689-1755).

S. II ? VOLTAIRE : tolérance & littérature.

Extraits

[...] Arrêté, il se suicide le lendemain. * Saint-Just a proposé un projet de constitution : le peuple français vote la liberté du monde - Idée du rôle de la France dans l'amélioration des mentalités. S. I MONTESQUIEU (1689-1755) idées clefs : séparation des pouvoirs & théorie des climats. A Sa personnalité. C'est une personnalité heureuse. Aristocrate très maître de lui, parlant peu de lui et se console de tout. A 27 ans, il obtient une responsabilité (Président au mortier) au Parlement de Bordeaux. [...]

[...] De plus problème de la théorie des climats. La théorie des climats. Il a souhaité introduire une dimension scientifique à cette théorie des climats. Il fera des expériences sur les langues de mouton, en tirant des conséquences et avec notamment une théorie des fibres. Sur cette base, il reprend de vieilles idées simplificatrices : les peuples du nord sont robustes, disciplinés, courageux, fidèles, les peuples du sud sont instables, fragiles, faibles, dévergondés et nerveux, Il essaye d'en tirer des conclusions sur les régimes politiques. [...]

[...] Au-delà de ce regard ironique, il y a une remise en cause très complète de la France de l'époque au travers des regards des persans. Il se moque du roi, de la religion, du Pape, de la Trinité, de l'importance des vieux livres dépassés Il y a aussi la fable des troglodytes, considérée comme le message philosophique de ce livre : un peuple vit simplement, sans contrainte, sans loi, Un jour, ils choisissent un Roi, le plus sage d'entre eux qui leur prédit le début de leurs malheurs, puisque heureux, ils veulent prendre un roi L'esprit des lois. [...]

[...] Pour Montesquieu, il faut distinguer la monarchie, la démocratie et le despotisme. Donc 2 critères : le nombre pour les 2 premiers et comment on gouverne pour le 3ème, donc typologie étrange (on parlait en général de l'oligarchie pour le 3ème). A la base de chaque régime, il y a un principe qui sous-tend le régime : Monarchie = honneur Despotisme = crainte Démocratie = vertu régime difficile Pour Montesquieu, le juge doit appliquer les lois de façon quasiment mécanique. [...]

[...] La rumeur court : sa propre famille l'aurait tué car il voulait se convertir. La famille est suspectée et on met des membres en prison. La famille pensait qu'il s'était suicidé, mais elle ne veut pas le dire (déshonneur) et donc la famille s'emmêle dans ses déclarations. De plus le suicide était difficile à croire. Les juges étaient persuadés que le père savait ; il a donc été condamné à mort (avec la torture avant la mise à mort) par le Parlement de Toulouse. [...]