Sciences politiques, Luthéranisme, Calvinisme, réforme protestante, Indulgences, prédestination, présence de l'eucharistie, l'Edit de Nantes, protestantisme français, chasse des placards, Thomas More, Etienne de La Boétie
Nous allons aborder un point important, le problème politique issu du déchirement religieux qu'est la réforme protestante. 1577 pendant Luther dénonce certaine pratique catholique dans un texte « Les 95 thèses de Luther ». Il reproche à l'église la richesse excessive et au pape de pratiquer les Indulgences (payé sa place au paradis). De plus, c'est une proposition de réforme proprement dite qui vient remettre en cause un certain nombre de point du dogme catholique
[...] Il écrit : Le discours sur la servitude volontaire 1548. La base philosophique de sa réflexion est principalement qu'il est un précurseur du libéralisme car il affirme que la liberté et quelque chose de profondément humain et tout gouvernement qui ne respecte pas cette liberté et un gouvernement despotique ou tyrannique. De là, il va établir une distinction, celle que la royauté ou la monarchie et celle de la république de l'autre. Dans le vocabulaire du 16°siècle, le mot république signifie la chose publique. [...]
[...] Le premier est politique, c'est le système qui les maintient ainsi. En effet, il y a une pyramide avec en haut le roi qui tyrannise les personnages juste en dessous de lui qui vont eux-mêmes tyrannisés ceux juste en dessous. Donc, le système est subtilement fait car on est à la fois le tyran de celui d'en dessous et tyrannisé par celui du dessus. Si on ne se révolte pas s'est parce qu'on aime bien tyranniser ceux d'en dessous. La deuxième est que l'homme est paradoxal, il est libre mais aime être tyrannisé. [...]
[...] La première est de contester l'autorité politique car elle est incapable de mettre de l'ordre dans les querelles religieuses. La seconde est de renforcer l'autorité politique car c'est grâce à elle que l'on va trouver une solution. Ce renforcement va triompher et on dérive vers l'absolutisme. Mais, il y a une troisième tendance qui dit que pour éviter les querelles religieuse, il serait bon que le pouvoir politique ne se légitime plus par la religion et de ce point de vue-là, les guerres de religions ont renforcé la sécularisation, la laïcité de la politique. [...]
[...] Et, pour Calvin, les protestants sont évidemment les bons chrétiens. Donc, un roi qui martyrise les protestants est alors un despote. Les deux façons de résister au despote sont, pour l'une de résister de manière pacifique, être un martyr et, si les protestant accepte le martyr, d'être brûlé, le roi va prendre conscience qu'il fait mal et va revenir dans le droit chemin. Pour l'autre, si le martyr ne marche pas car le roi est trop aveugle, alors on passe à la révolte active et on peut se révolter et tuer le tyran : Tyrannicide. [...]
[...] Section 1 : L'allégeance au politique dans le Luthéranisme la réforme éclate en Allemagne. L'empereur reste profondément catholique et il n'y a pas de problème. Puis, une grande révolte populaire éclate, des dizaines de milliers de pays se révoltent et de 1520 à 1523, il y a la guerre des paysans qui se révolte contre les riches. Mais, les paysans se révoltent non seulement pour l'égalité mais aussi sur le fondement religieux : ils soutiennent Luther. Luther est alors accusé d'être la source de la révolte et il va se défendre en publiant un ouvrage religieux : Traité de l'autorité temporel et des limites de l'obéissance qui lui ait dû publié en 1523. [...]
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