Les idées de Machiavel
[...] Le prince : un ouvrage de Machiavel, est réservé aux forces du pouvoir détenu par un seul homme. Il a également écrit : les discours sur la première décade de Thyclide : il y montre un pouvoir modéré. Ce 2ème ouvrage fait de Machiavel le fondateur d'une tradition républicaine atlantique. 4 : La politique rationnelle du Prince Les maximes d'action politique que le Prince croit pouvoir déduire de son pouvoir. Il imagine qu'il est à nouveau conseiller et, évoque des maximes du Prince. [...]
[...] 3 : La méthode de Machiavel Machiavel, dans un 1er temps, n'a pas de public. Il entre dans la conversation des Grands de ce monde mais, n'a plus de contacts réels. Il est libre de propos, fait des analyses sans se censurer, sans se restreindre. Machiavel écrit pour lui-même d'où, une certaine liberté de propos. Il n'a pas à se préoccuper d'une censure. La méthode de Machiavel est annonciatrice des Temps Modernes car c'est une période expérimentale et, soucieuse de ne pas prendre en considération tout ce qui n'a pas été vérifié par une expérience. [...]
[...] : La vie de Machiavel Il vit à Florence. Or, au XVe-XVIe siècle, c'est une des capitales de la Renaissance italienne qui, depuis, est sous la domination de la famille des Médicis (banquiers qui ont fait fortune) avec des périodes où ils perdront leur pouvoir. Ce sont des bourgeois dans une Italie pas encore unifiée : multitude de duchés. Elle appartient au Saint Empire Romain Germanique. On voit apparaître des cités - états dominées par des grandes familles : Sforza à Milan, Borgia à Rome qui ont le pouvoir politique mais aussi, économique. [...]
[...] Les hommes sont naturellement vicieux. Ils se comportent de manière contraire à la morale qu'ils prétendent respecter. Aujourd'hui, quand un homme politique parle de ces principes, la tendance est de ne pas le croire. On ne croit pas que ce soit le moteur de son action. Le vice est le fait qu'on ne peut pas agir de manière désintéressée. Mais chacun n'agit jamais de manière désintéressée. Le moteur de l'action humaine est donc son intérêt, le vice. Pour Machiavel, quand les hommes se comportent bien, c'est toujours parce qu'ils y sont contraints, les hommes se comportent toujours à la fin méchants, s'ils ne sont pas contraints d'être bons Cette approche va ouvrir une longue tradition dans la pensée politique. [...]
[...] Par exemple : Botticelli a peint des nues Il doit les détruire. Savonarole se présente comme inspiré par Dieu. Il entre en conflit avec la papauté qui va en 1497 l'excommunier : il n'est plus considéré comme catholique. Le petit peuple cesse alors de le soutenir malgré qu'à cette époque le Pape soit scandaleux. Ceci va permettre de mettre en place Soderini qui est lui-même un Gonfalonier C'est à ce moment que Machiavel va servir la chancellerie, notamment pour les affaires étrangères. [...]
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