démocratie, Locke, Montesquieu, monarchie, aristocratie, gouvernement démocratique
Aristote classait les régimes politiques d'après deux critères : le nombre de titulaires du pouvoir et la façon dont il l'exerce (pour leur bien ou pour le bien des sujets).
Aristote distingue :
- Une monarchie avec à l'opposé une tyrannie.
- Une aristocratie et à l'opposé une oligarchie.
- Une sorte de gouvernement constitutionnel et à l'opposé une démocratie.
[...] C'est un régime qui vit tout entier sous le caprice du monarque despote. Régner selon son caprice n'est pas exercer sa souveraineté de manière rationnelle : c'est de l'anarchie. Par définition, c'est un néant. Le principe de ce régime est la crainte : les sujets du despote ne sont pas des citoyens mais des esclaves ayant un rapport de soumission à l'oppression. Le but de ce despotisme est la tranquillité : ce n'est pas la paix mais la tranquillité par la terreur. [...]
[...] La question est de savoir jusqu'où va cette délégation. Il faut ici distinguer le principe théorique de Locke et la pratique qu'il évoque lui- même. En théorie, le pouvoir des individus reste effectif : on délègue mais on peut reprendre. C'est ce qu'on appellera le droit d'opposition. Une fois que l'autorité titulaire est définie, les hommes gardent la possibilité de s'opposer à ses décisions. Ainsi, résister au pouvoir en place n'est pas, pour Locke, un acte civil (un acte qui constitue l'exercice d'un pouvoir donné par l'Etat) : s'opposer au pouvoir est la survivance, au sein de l'état de société, de l'état de nature. [...]
[...] Le pouvoir de travail est le pouvoir de travailler et de produire de quoi vivre. Pour cela, c'est un pouvoir de s'approprier ce dont on a besoin, de mettre fin à la communauté de biens. Il y a toutefois des limites naturelles : il ne faut pas prendre ce dont autrui a besoin pour vivre, mais prendre seulement ce que l'on a besoin pour vivre. Ce qu'il y a d'original chez Locke, c'est lorsqu'il estime que le pouvoir politique réside naturellement en tout individu, lorsqu'il y a déjà à l'état de nature un pouvoir politique qui s'exerce. [...]
[...] La vision du droit naturel selon Locke : la reasonnableness Chez Hobbes, c'est l'instinct d'autoconservation qui est important. Chez Locke, ce n'est pas du tout le cas. Pour Locke, il s'agit de conservation de l'espèce humaine en tant que tel : cela inclus l'autoconservation, mais cela le dépasse de beaucoup. Tout comme Hobbes, Locke imagine qu'à l'état de nature, chacun a des pouvoirs : le pouvoir de faire survivre et perpétuer l'espèce humaine. Ce pouvoir est double : il y a d'un côté un pouvoir politique et un pouvoir de travail de l'autre. [...]
[...] L'idée que l'on est tous égaux provient de la soumission. Tocqueville parle de la tyrannie de la majorité, de l'opinion commune et du conformisme. Ce règne de la majorité est le pouvoir immense et tutélaire de l'Etat C'est un esclavage que le peuple ne sent pas. La démocratie, telle qu'elle est construite par les Hommes enlève toute responsabilité au citoyen et fait donc d'eux une espèce de légume. Tocqueville propose de sortir de cette société simplifiée à l'extrême (la centralisation administrative, l'autorité absolue etc. [...]
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